Les quatre principaux syndicats de l’entreprise, à savoir la CGT, la CFDT, FO et la CFTC, ont conjointement décidé d’appeler les salariés à se mobiliser en participant à une grève. L’objectif de cette action est de défendre le pouvoir d’achat des travailleurs ainsi que l’augmentation de leurs salaires.
Grèves chez Auchan : les salariés mobilisés pour défendre leurs salaires
Plusieurs magasins et entrepôts Auchan de la région Hauts-de-France sont perturbés vendredi 29 mars par une grève des salariés du groupe pour défendre leurs salaires. Cette mobilisation, qualifiée d’historique par les syndicats, est organisée à l‘appel de la CGT, la CFDT, FO et la CFTC, les quatre syndicats de l’entreprise.
La grève vise à défendre le pouvoir d’achat et les salaires des employés. Il s’agit d’un mouvement sans précédent en raison de son ampleur et de l’appel intersyndical. René Carette, délégué central de la CFDT chez Auchan, souligne que c’est la première fois qu’un mouvement est suivi par toutes les organisations syndicales employées.
Une mobilisation qui touche quasiment tous les magasins du Nord
Les grévistes se sont manifestés au magasin Auchan le plus grand de la région, à Roncq (Nord). René Carette précise que quasiment tous les magasins du Nord sont concernés, ainsi que certains entrepôts comme Lesquin ou Amiens.
Les salariés ont mis en place des filtrages des camions d’arrivage et prévoient une réduction du personnel en caisse, ce qui risque de compliquer l’accès aux magasins et les courses des clients ce week-end.
Revendications des syndicats : une augmentation de salaires de 5%
La négociation annuelle obligatoire sur les salaires n’a pas satisfait les syndicats. La direction a accordé une augmentation de seulement 1,3%, alors que l’inflation est estimée à environ 3,5%. Les syndicats dénoncent le fait que les salaires dans la grande distribution sont déjà très bas, ce qui impacte particulièrement les personnes en temps partiel et les familles monoparentales.
Les syndicats réclament donc une augmentation de salaires de 5%, afin de garantir le maintien du pouvoir d’achat des salariés. En cas de non réponse favorable de la direction, les syndicats n’excluent pas une intensification du mouvement de grève.
