D’après les informations fournies par la mairie, le mouvement de grève en cours n’a eu qu’un impact limité sur les services de collecte, avec seulement 16% des employés concernés. Cependant, le syndicat CGT affirme de son côté que le taux de grévistes s’élève entre 70% et 90% au sein des effectifs.
Lancement de la grève des éboueurs parisiens. Le mouvement, qui risque de perturber toute la période des Jeux olympiques du 26 juillet au 11 août, a débuté le mardi 14 mai. La mairie et la CGT, à l’origine du préavis, ont des positions très divergentes en ce qui concerne les mobilisations. Selon la mairie, 16% des effectifs, soit un éboueur sur six, étaient en grève mardi. Malgré cela, les services de collectes n’ont pas été fortement perturbés, selon la mairie qui n’a pas précisé le volume de déchets non ramassés.
En revanche, la CGT FTDNEEA affirme que les éboueurs et autres personnels de la DPE se sont massivement mobilisés, avec entre 70% et 90% de grévistes selon les arrondissements. La CGT indique que 400 grévistes occupent le bâtiment de la DRH centrale à l’Hôtel de Ville depuis 8 heures du matin.
Une délégation a été reçue par la DRH et l’exécutif de la maire Anne Hidalgo. Le préavis de grève couvre six journées en mai (les 14, 15, 16, 22, 23 et 24), puis du 1er juillet au 8 septembre, englobant ainsi toute la période des Jeux olympiques et paralympiques. La CGT réclame une augmentation de 400 euros par mois pour tous les personnels et une prime exceptionnelle de 1 900 euros pour les agents travaillant pendant les JO.
La mairie rappelle avoir déterminé, après plusieurs réunions avec les syndicats, cinq paliers de gratification allant de 600 euros à 1 900 euros, récompensant l’investissement des agents pour les JOP. Cette gratification sera attribuée aux agents qui connaissent une intensification de leur charge de travail lors de la préparation, l’organisation et/ou la participation aux JOP, soit près de 20 000 agents sur 52 000, selon la mairie.
