Gouvernement cible fast fashion : projet de loi sur impact environnemental et malus jusqu’à 10€ par article

Mode : les enseignes de fast fashion dans le viseur du gouvernement
          Un projet de loi, présenté lundi 4 mars à l'Assemblée nationale, s'attaque aux enseignes de fast fashion et à leur impact environnemental. Il prévoit notamment des malus pouvant aller jusqu'à 10 euros d'amende par article vendu.

Lundi 4 mars, un projet de loi a été soumis à l’Assemblée nationale dans le but de réguler les enseignes de fast fashion et de limiter leur impact sur l’environnement. Ce projet de loi inclut des sanctions financières pouvant atteindre jusqu’à 10 euros par article vendu, dans le but de dissuader les marques de produire en grande quantité des vêtements peu durables. Cette mesure vise à encourager les entreprises à adopter des pratiques plus respectueuses de l’environnement et à sensibiliser les consommateurs aux enjeux écologiques liés à l’industrie de la mode.

Les géants de la fast fashion visés par des malus environnementaux

Avec leurs prix attractifs et leurs collections immenses, les grandes enseignes de fast fashion rencontrent un grand succès. Cependant, dans les prochains jours, elles pourraient être touchées par des sanctions pour compenser leur impact sur l’environnement. Trois marques en particulier, qui proposent des milliers d’articles, sont dans le collimateur du gouvernement : la marque britannique Primark ainsi que les géants chinois Shein et Temu.

Impact environnemental et sanctions

Selon Anne-Cécile Violland, députée Horizons et initiatrice du projet de loi qui sera présenté à l’Assemblée nationale, les consommateurs contribuent de manière significative à la pollution de l’environnement en achetant sur ces sites de fast fashion. En effet, les produits sont souvent expédiés par avion directement aux acheteurs, ce qui a un impact non négligeable sur l’empreinte carbone.

Le projet de loi prévoit l’instauration de malus pouvant atteindre jusqu’à 10 euros par article vendu, ainsi que l’interdiction totale de faire de la publicité. En effet, il est alarmant de constater que près de 100 milliards de vêtements sont vendus chaque année dans le monde, soit le double d’il y a deux décennies.

En conclusion, il est donc impératif de prendre des mesures pour limiter l’impact environnemental de l’industrie de la fast fashion et encourager des pratiques plus durables et responsables.

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