Gestion stocks nourriture skippers Arkéa Ultim Challenge après course imprévue

Voile : comment les skippers Arkéa Ultim Challenge gèrent leurs stocks de nourriture après une course plus longue que prévu
          Si l'arrivée des premiers concurrents est attendue d'ici quelques jours, la course a été plus longue. Et pour certains, il a fallu rationner les repas.

L’arrivée des premiers concurrents est prévue dans les prochains jours, mais la course a été particulièrement éprouvante. Certains participants ont dû faire face à des difficultés et ont même été contraints de rationner leur nourriture pour tenir jusqu’au bout.

La fin de l’Arkéa Ultim Challenge se profile

Et voilà que les derniers jours s’annoncent dans l’Arkéa Ultim Challenge, la course autour du monde en voilier sur des trimarans géants. Charles Caudrelier, le leader de la course, doit affronter deux tempêtes majeures avant d’atteindre Brest d’ici la fin février 2024. Cette aventure se révèle être plus longue que prévu en raison des conditions météorologiques défavorables, obligeant les concurrents à gérer leur stock de nourriture.

Charles Caudrelier, qui avait moins de 45 jours de nourriture au départ, se retrouve désormais avec un tour du monde d’au moins 48 jours, voire plus. Il doit donc rationner sa nourriture, en privilégiant les aliments nécessaires à sa survie. Thomas Coville, son poursuivant à 6 jours derrière, adopte une stratégie similaire en évitant de toucher aux féculents pour garder des réserves pour la fin de la course.

La gestion de la nourriture, un enjeu crucial

La nourriture devient un véritable défi pour les navigateurs, qui doivent maintenir leur forme physique pendant une si longue durée en mer. Guillaume Rottée, directeur de course, souligne que la crainte de manquer de nourriture est toujours présente, mais que les skippers ne sont pas soumis à un rationnement extrême. Il évoque le fait de devoir renoncer à ses plats préférés et même à toute nourriture en cas de pénurie.

Anthony Marchand, sur le point de passer le Cap Horn, admet succomber parfois à des tentations alimentaires pour se remonter le moral. Malgré quelques repas sautés, il reste confiant quant à sa réserve de nourriture. Eric Péron, en queue de peloton et toujours dans le Pacifique, se montre également serein en évoquant ses réserves d’oranges.

En mer, la gestion de la nourriture devient donc un élément crucial pour les marins, qui doivent trouver le juste équilibre entre rationnement et maintien de leurs performances physiques. La course se poursuit avec son lot de défis et d’imprévus, mettant à l’épreuve la résilience et la détermination des skippers engagés dans l’Arkéa Ultim Challenge.

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