Galilée : procès de 1633, religion vs science, réhabilitation tardive

La religion contre la science : 1633, le procès de Galilée
          Condamné par l'Inquisition pour avoir démontré que la Terre tourne autour du soleil et non l'inverse, Galilée a dû se rétracter pour échapper au bûcher. Il ne sera réhabilité par l'Église que 350 ans plus tard. Avec Sophie Roux, philosophe.

Galilée, célèbre scientifique du XVIIe siècle, fut jugé par l’Inquisition pour avoir soutenu la théorie selon laquelle la Terre orbite autour du soleil, allant à l’encontre des croyances religieuses de l’époque. Sous la menace du bûcher, il fut contraint de se rétracter et de renier ses découvertes pour sauver sa vie. Ce n’est que plus de trois siècles plus tard que l’Église reconnut enfin son erreur en réhabilitant Galilée. En compagnie de la philosophe Sophie Roux, nous explorerons les implications de cette affaire historique sur la relation entre science et religion.

Le conflit entre la science et la religion à l’époque de Galilée

Au XVIIe siècle, le cardinal Bellarmin affirmait que l’idée que la terre tourne autour du soleil était hérétique et allait à l’encontre de l’enseignement de l’Église. Galilée, accusé d’hérésie pour avoir soutenu cette idée, se retrouve devant ses juges en 1633, risquant un sort similaire à celui de Copernic et Giordano Bruno, condamnés pour les mêmes raisons quelques années plus tôt.

Pendant des siècles, la croyance en un univers géocentrique, où la Terre est immobile au centre, était soutenue par des figures telles qu’Aristote, Ptolémée et l’Église romaine. Cependant, Galilée a démontré le contraire, affirmant que la Terre tourne autour du soleil. Ce conflit entre la science et la religion a marqué une période où la vérité scientifique s’opposait aux dogmes religieux.

Le procès de Galilée revisité

Patrice Gélinet et Sophie Roux, spécialiste d’histoire et de philosophie des sciences, reviennent sur le célèbre procès de Galilée, qui a mis en lumière le conflit entre la religion et la science. Il y a 400 ans, Galilée a démontré que la Terre tournait autour du soleil, remettant en question la croyance en un univers géocentrique. À cette époque, affirmer que la Terre était en mouvement était considéré comme une hérésie, allant à l’encontre des enseignements religieux établis depuis des siècles.

Sophie Roux souligne l’importance de comprendre le contexte historique dans lequel s’inscrivait la vision géocentrique de l’univers. À une époque où les connaissances scientifiques étaient limitées, cette croyance était largement acceptée par les savants de l’époque, qui avaient élaboré un modèle géométrique pour l’expliquer.

La confrontation entre la science et la religion

Le conflit entre la science et la religion est au cœur du procès de Galilée. Alors que la science apportait des preuves de la rotation de la Terre autour du soleil, l’Église recommandait de présenter cette idée comme une simple hypothèse mathématique, sans en faire une vérité absolue. Galilée, convaincu de détenir la vérité, refusa cette recommandation et affirma ses convictions, malgré les pressions de l’Église.

Ce conflit historique entre la science et la religion met en lumière les enjeux de la liberté de pensée et de l’opposition entre les connaissances scientifiques et les croyances religieuses. L’histoire de Galilée reste un témoignage marquant de cette confrontation entre la raison et la foi.

Les infox de l’Histoire : décryptage des mensonges du passé

La troisième saison du podcast « Les infox de l’Histoire », produit par la Fondation Descartes en partenariat avec franceinfo, propose un voyage à travers les époques pour analyser les grands épisodes de désinformation. Patrice Gélinet et ses invités explorent les complots, les rumeurs et les mensonges qui ont marqué l’Histoire, de l’antiquité à nos jours. Cette série d’épisodes vise à décrypter les infox du passé et à mettre en lumière les enjeux de la désinformation à travers le temps.

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Équipe de production :

– Producteur : Patrice Gélinet
– Réalisatrice : Gilles Blanchard
– Documentaliste/Attachée de production : Juliette Marcaillou
– Technicien : Lucas Derode

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