Gabriel Attal propose médiation pour émeutes en Nouvelle-Calédonie

Émeutes en Nouvelle-Calédonie : l’hypothèse d’une médiation proposée par Matignon
          Le Premier ministre, Gabriel Attal, appelle au dialogue en Nouvelle-Calédonie. Quelles sont les solutions pour sortir de la crise ?

Gabriel Attal, le Premier ministre, exprime son soutien à l’appel au dialogue en Nouvelle-Calédonie afin de trouver des solutions pour résoudre la crise actuelle. Il met l’accent sur l’importance de la communication et de la discussion pour parvenir à des accords mutuellement bénéfiques. En effet, il est primordial d’établir un climat de confiance et de respect entre toutes les parties impliquées afin de parvenir à des compromis satisfaisants pour chacun. En encourageant le dialogue, le gouvernement espère trouver des issues pacifiques et durables pour surmonter les tensions et les différences qui divisent actuellement la société calédonienne.

Réunion à Matignon pour trouver une issue à la crise en Nouvelle-Calédonie

Après plusieurs jours de violences en Nouvelle-Calédonie, une réunion s’est tenue le vendredi 17 mai à Matignon (Paris) dans le but de trouver une solution à la crise. Les représentants des différents partis politiques présents ont exprimé leur accord sur la nécessité de rétablir le calme. Selon Hervé Marseille, sénateur Union Centriste des Hauts-de-Seine, « Il y a quand même une convergence de vues sur le préalable que constitue le retour à l’ordre public, et ensuite l’instauration d’un dialogue localement ».

Des difficultés pour mettre en place une médiation

La proposition d’une médiation a été avancée comme étant le seul moyen de créer des conditions propices à un débat serein. Les indépendantistes insistent sur la nécessité de suspendre la réforme en cours, qui permettrait aux natifs et aux résidents depuis plus de 10 ans sur l’archipel de participer aux élections provinciales. Cette mesure est jugée inacceptable par les indépendantistes, qui y voient une diminution de l’influence du peuple Kanak. De leur côté, les loyalistes souhaitent la tenue d’un congrès au plus vite, afin que le dégel du corps électoral soit effectif pour les prochaines élections provinciales prévues en fin d’année.

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