Fraude sociale : Capeb favorable à la lutte contre le travail dissimulé

Lutte contre le travail dissimulé : "Nous sommes favorables à ce que les entreprises qui fraudent soient attrapées et redressées", assure le président de la Capeb
          Selon le président de la Confédération de l'artisanat et des petites entreprises du bâtiment, il faudrait baisser le taux de TVA pour lutter contre cette fraude sociale.

D’après le président de la Confédération de l’artisanat et des petites entreprises du bâtiment, une solution efficace pour lutter contre la fraude sociale serait de réduire le taux de TVA. Selon lui, cette mesure permettrait de limiter les abus et de renforcer la transparence dans le secteur. En effet, en diminuant la TVA, les entreprises seraient moins incitées à recourir à des pratiques illégales pour réduire leurs coûts et rester compétitives. Cette proposition vise à favoriser un environnement économique plus sain et équitable pour l’ensemble des acteurs du secteur du bâtiment.

Préoccupations dans l’artisanat du bâtiment

Selon Jean-Christophe Repon, président de la Confédération de l’artisanat et des petites entreprises du bâtiment (Capeb), il est essentiel de lutter contre les entreprises qui pratiquent la fraude et la concurrence déloyale. Pour lui, il s’agit d’un problème majeur qui doit être résolu.

Les chiffres de la fraude

En 2023, des redressements d’un montant total de 1,2 milliard d’euros ont été effectués en lien avec le travail dissimulé. Le secteur le plus touché est celui du bâtiment, avec 716 millions d’euros concernant les entreprises du BTP, ce qui représente plus de 60% des procédures. Jean-Christophe Repon souligne cependant que 25% des contrôles visent des entreprises du bâtiment.

« Il ne faut pas faire de raccourcis, nous sommes aussi plus contrôlés. »

Jean-Christophe Repon, président de la Capeb

à franceinfo

Le président de la Capeb met en avant le fait que ce sont les grandes entreprises qui sont le plus souvent impliquées dans le travail dissimulé. Il insiste sur le fait que les fraudes constatées sont en moyenne de 200 000 euros, ce qui exclut les entreprises artisanales du bâtiment. Il souligne également l’importance de la sensibilisation et de la prévention auprès des entreprises qui pourraient ne pas être conscientes de toutes les formes de fraude sociale.

Selon Jean-Christophe Repon, une solution pour lutter contre cette fraude sociale serait de réduire le taux de TVA. Il est convaincu qu’en passant de 10% à 5%, cela dissuaderait complètement les pratiques frauduleuses. Il appelle également à une simplification administrative dans les entreprises, soulignant l’importance de l’égalité, des cotisations sociales et du respect des règles pour les entreprises vertueuses.

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