La chanteuse colombienne se retrouve une fois de plus dans une situation délicate avec le fisc espagnol, mais cette fois-ci elle échappe à un procès pour l’année 2018 en raison d’un manque d’éléments probants de fraude. Cependant, elle pourrait être confrontée à des poursuites pour l’année 2011.
Le parquet espagnol demande le classement de poursuites pour fraude fiscale contre Shakira
Le parquet espagnol a demandé le classement de poursuites pour fraude fiscale contre Shakira. Il a indiqué qu’il n’y avait pas suffisamment d’indices pour poursuivre pénalement l’artiste colombienne dans le cadre de cette affaire de fraude fiscale relative à l’année 2018.
Un tribunal de la périphérie de Barcelone avait annoncé en juillet le lancement de cette procédure contre l’autrice, compositrice et interprète. Elle était soupçonnée d’avoir utilisé des sociétés domiciliées dans des paradis fiscaux pour éviter de payer l’intégralité de son impôt sur le revenu et sur la fortune cette année-là.
Des affaires de fraude fiscale à répétition
Pour montrer sa volonté de régulariser sa situation vis-à-vis du fisc, la chanteuse avait versé 6,6 millions d’euros à la justice le mois suivant. Cette somme comprenait non seulement le montant dû au fisc, mais aussi des intérêts de retard et des frais de régularisation.
Dans une autre affaire de fraude fiscale concernant les années 2012, 2013 et 2014, Shakira avait été convoquée au tribunal en novembre mais avait finalement conclu un accord de dernière minute avec le parquet, évitant ainsi un procès. Dans le cadre de cet accord, elle avait été condamnée à payer une amende de plus de 7,3 millions d’euros, correspondant à 50% du montant de la fraude. Elle avait également versé 17,45 millions d’euros au fisc pour régulariser sa situation dans cette affaire.
La chanteuse, qui a déménagé à Miami avec ses enfants après sa séparation avec l’ex-footballeur Gerard Piqué l’an dernier, reste sous le coup du fisc espagnol pour l’année 2011.
