France chute 18e mondial, routes dégradées

Vrai ou faux



  

  
  

      

  

  
    État des routes : la France est-elle passée de la 1ère à la 18e place mondiale ?
          Alors qu'une portion de l'A13 est fermée à la circulation au moins jusqu'à lundi le président de l'Essonne et membre de l'Assemblée des départements, François Durovray assure que la France est passée "en quelques années" de la 1ère à la 18eplace du classement mondial sur l'état des routes.

D’après le président de l’Essonne et membre de l’Assemblée des départements, François Durovray, la France a connu une chute spectaculaire dans le classement mondial de l’état des routes, passant de la 1ère à la 18e place en seulement quelques années. Cette dégradation alarmante des infrastructures routières a des conséquences directes sur la circulation, comme en témoigne la fermeture d’une portion de l’A13. Cette situation met en lumière l’urgence de prendre des mesures pour améliorer la qualité des routes en France et garantir la sécurité des usagers.

Une importante fissure sur l’A13

Une fissure de 50 à 80 cm de profondeur a été découverte sur l’A13, entraînant la fermeture de l’autoroute entre Paris et Vaucresson (Hauts-de-Seine) depuis vendredi. Cette fermeture devrait durer au moins jusqu’au lundi 22 avril. François Durovray, président du conseil départemental de l’Essonne et président de la commission mobilisée à l’Assemblée des départements de France, souligne que les routes françaises se dégradent de plus en plus, avec des fissures, des nids de poule et des routes déformées.

Près de 20% des routes nationales et 10% des routes départementales en « mauvais état »

Un classement réalisé par le forum économique mondial révèle que la France a progressivement rétrogradé en termes de qualité des infrastructures routières. En 2019, elle se classait à la 18e place, loin derrière d’autres pays tels que Singapour, les Pays-Bas et la Suisse. Selon le dernier observatoire national de la route, près de 20% des routes nationales et environ 10% des routes départementales et communales en France sont considérées en « mauvais état ».

Un « sous-investissement » dans le réseau routier

Une période de sous-investissement, notamment entre 2007 et 2017, a contribué à la dégradation du réseau routier français. Les montants investis par la France étaient insuffisants pour maintenir la qualité des routes, ce qui a entraîné une augmentation des routes en mauvais état. Les départements dénoncent un manque de moyens de la part de l’État, tandis que le coût des travaux a également augmenté.

La qualité des routes se stabilise ces dernières années

Depuis 2018, les collectivités locales ont recommencé à investir dans les routes, ce qui a permis de stabiliser la qualité des routes sur des milliers de kilomètres. Les travaux d’entretien sont privilégiés pour éviter des rénovations complètes coûteuses.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Retour en haut