Le vendredi 31 mai, les autorités ont arrêté un adolescent tchétchène âgé de 18 ans, suspecté de comploter un attentat en marge des Jeux olympiques. Cela fait déjà plusieurs mois que la Tchétchénie est sous étroite surveillance des services de renseignement spécialisés dans la lutte contre le terrorisme.
Des individus tchétchènes impliqués dans des actes terroristes en France
Un jeune homme de 18 ans originaire de Tchétchénie projetait une attaque près du stade de Saint-Étienne, dans la Loire. Cependant, il n’est pas le premier ressortissant tchétchène à être lié à un acte terroriste en France. En effet, depuis 2018, plusieurs attentats ont été perpétrés par des individus originaires du Caucase, tels qu’un meurtre à Paris et les assassinats des professeurs Samuel Paty et Dominique Bernard. Selon les informations disponibles, au moins huit individus du Caucase ont été impliqués dans des attentats en France, et plus de 180 sont signalés pour radicalisation.
Des profils terroristes indétectables
Parmi ces individus, les services de renseignement constatent une augmentation des jeunes hommes nés en France et radicalisés en ligne, notamment via les réseaux sociaux et les messageries chiffrées. Leur radicalisation est parfois difficile à détecter, et certains sont en contact avec des branches actives de l’État islamique en Asie centrale et dans le Caucase. Cette mouvance a revendiqué des attentats, comme celui survenu dans une salle de concert à Moscou en mars dernier.
Les jeunes du Caucase installés en France ont un accès facile à des contenus de propagande et peuvent être contactés par des prédicateurs islamistes à l’étranger. Dans le cas de l’attentat déjoué à Saint-Étienne, le suspect a été inculpé pour association de malfaiteurs terroristes et placé en détention.
