Le festival d’Avignon, qui entame sa 78e édition le 29 juin, promet une programmation diversifiée jusqu’au 21 juillet. Toutefois, cette année, l’événement est marqué par une certaine inquiétude face au contexte économique actuel.
Le 78ème Festival d’Avignon, avancé en raison des Jeux olympiques et paralympiques de Paris, débutera finalement en pleines élections législatives anticipées le samedi 29 juin. Plus de 1 600 spectacles seront présentés pendant trois semaines, jusqu’au 21 juillet, entre le festival In, institutionnel, et le Off, plus axé sur l’art de rue. Dans un contexte économique tendu, ce rendez-vous mondial du théâtre attend de belles découvertes et coups de cœur.
Une programmation grandiose attend les festivaliers, avec notamment la performeuse espagnole Angelica Liddell qui ouvrira le festival dans la cour d’honneur du Palais des papes avec sa pièce « Dämon », inspirée des funérailles du cinéaste Ingmar Bergman. Le metteur en scène portugais Tiago Rodrigues, pour sa deuxième année à la direction du festival, présentera quant à lui « Hécube, pas Hécube », d’après Euripide, avec la troupe de la Comédie Française dans la carrière de Boulbon.
Parmi les autres temps forts du festival In, on retrouve Jeanne Balibar dans le rôle de Don Quichotte, ainsi que de nombreux spectacles en espagnol, langue invitée de cette édition, et un hommage à Pina Bausch, célèbre danseuse et chorégraphe du XXe siècle.
Dans le Off, où les artistes assurent eux-mêmes la promotion de leurs spectacles, les coupes budgétaires suscitent des inquiétudes. Malgré cela, l’inventivité et la volonté de s’exprimer restent présentes chez de nombreux artistes indépendants. Le festival s’annonce donc comme un événement particulier, où le théâtre ne sera pas le seul enjeu de cette édition.