Festival cinéma Guadeloupe: Nouveaux Regards, courts et longs caribéens du mercredi au dimanche

En Guadeloupe, Le Nouveaux Regards Film Festival, un événement de cinéma pour "documenter" l'identité caribéenne
          Le festival va proposer, de mercredi à dimanche, seize courts-métrages, trois longs-métrages et six documentaires caribéens.

Du mercredi au dimanche, le festival offrira aux spectateurs une sélection diversifiée de seize courts-métrages, trois longs-métrages et six documentaires originaires de la région caribéenne.

Le Nouveaux Regards Film Festival (NFRR), qui débute en Guadeloupe cette semaine, vise à mettre en lumière l’identité caribéenne à travers le cinéma local. Cette septième édition du NRFF est née de la volonté de rapprocher les différentes îles des Caraïbes. Priscilla Delannay, fondatrice de ce festival axé sur la découverte et l’avant-garde, souligne l’importance de mieux documenter qui sont les Caribéens.

Sous le thème du « Genre caribéen », le festival propose une sélection de seize courts-métrages, trois longs-métrages et six documentaires provenant des Caraïbes. Malgré cela, de nombreux professionnels du secteur ne parviennent pas à définir un « genre caribéen ». Guillaume Lorin, réalisateur guadeloupéen du film d’animation Vanille, lauréat de nombreux prix, insiste sur le caractère diversifié de la région caribéenne.

Le manque de productions cinématographiques est souvent lié à un manque de moyens, de financements et d’investisseurs, ainsi qu’à des lacunes dans les formations à l’écriture. Même pour les films bénéficiant de soutiens importants, le défi réside dans le manque de modèles et de représentations des populations caribéennes à l’écran.

Tony Coco-Viloin, réalisateur, souligne que les films caribéens ont du mal à rivaliser avec les productions internationales en termes de visibilité. La consommation de contenus sur des plateformes comme Netflix est plus importante que celle des films caribéens, ce qui nuit à la promotion de la diversité culturelle de la région.

Jean-Marc Césaire, fondateur de l’association Ciné-Woulé en Guadeloupe, reconnaît que l’offre cinématographique locale est limitée, avec seulement quelques salles de cinéma. Priscilla Delannay regrette quant à elle le manque d’infrastructures adaptées aux besoins du festival, soulignant l’importance d’avoir des espaces propices aux échanges et à la collaboration entre professionnels du cinéma.

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