Fermeture d’un centre de santé à Brive en Corrèze pour manquements graves à la qualité et sécurité des soins

Corrèze : l'ARS ferme un centre de santé de Brive pour "manquements graves à la qualité et à la sécurité des soins"
          Les inspections ont révélé des "manquements graves aux règles d’hygiène. L'établissement a été fermé le 22 janvier.

Suite à des inspections, il a été constaté que l’établissement ne respectait pas les normes d’hygiène en vigueur, ce qui a conduit à sa fermeture le 22 janvier.

Fermeture du centre de santé Asclépiade de Brive pour manquements graves

L’Agence régionale de santé (ARS) de Nouvelle-Aquitaine a annoncé jeudi 14 mars la fermeture du centre de santé Asclépiade de Brive, en Corrèze, en raison de « manquements graves à la qualité et à la sécurité des soins », rapporte France Bleu Limousin. Cette décision a été prise par le directeur général de l’ARS et l’établissement a été fermé dès le 22 janvier.

Selon l’ARS, 1 174 patients étaient suivis au centre de santé Asclépiade de Brive pour des soins dentaires ou de médecine générale. Tous ont été informés de la fermeture par courrier de l’Assurance-maladie.

Des manquements aux règles d’hygiène à l’origine de la fermeture

Le centre de santé Asclépiade ne rouvrira pas en raison de « manquements graves aux règles d’hygiène, constatés lors d’inspections réalisées dans ses locaux » par une équipe d’inspecteurs, de médecins et de pharmaciens le 11 décembre 2023, précise l’ARS. Une première suspension immédiate et totale de l’activité du centre a été décidée le 28 décembre. L’établissement avait ensuite 15 jours pour remédier aux manquements constatés. Cependant, une contre-visite réalisée le 15 janvier 2024 a confirmé que « le risque infectieux était toujours prégnant et que la sécurité des patients n’était plus garantie », explique l’ARS.

Selon l’ARS, les manquements constatés auraient pu exposer les patients à un risque de transmission des virus de l’hépatite B (VHB), de l’hépatite C (VHC) et du VIH. Bien que le risque infectieux reste faible, l’ARS recommande aux patients, notamment ceux ayant eu des soins dentaires, de se faire dépister. Environ 1 100 patients sont concernés et peuvent se rendre en laboratoire après consultation de leur médecin généraliste, ou au CEGIDD-CLAT de Brive ou de Tulle. L’ARS prendra en charge le reste à payer pour les patients non couverts par une mutuelle.

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