La tenue des Jeux olympiques se rapproche à grands pas et l’industrie de l’hôtellerie et de la restauration aurait besoin de combler pas moins de 360 000 postes. Selon Laurent Hily, qui est co-fondateur de la Fédération nationale des autoentrepreneurs, les travailleurs indépendants pourraient jouer un rôle clé dans la résolution de cette problématique.
Les Jeux olympiques à Paris : une opportunité pour les autoentrepreneurs dans l’hôtellerie-restauration
Les Jeux olympiques approchent à grands pas et la cérémonie d’ouverture est prévue pour le 26 juillet à Paris. Les préparatifs suscitent de nombreuses questions pour les Franciliens, tant du côté des professionnels que des particuliers. Dans le secteur de l’hôtellerie-restauration, par exemple, on observe une pénurie de postes à pourvoir. Le Groupement National des Indépendants Hôtellerie et Restauration (GHR), organisation patronale du secteur, estime qu’il pourrait y avoir jusqu’à 360 000 postes à pourvoir pendant les Jeux. La Fédération Nationale des Auto Entrepreneurs (FNAE) a cosigné une tribune dans les Echos, plaidant pour que le recours aux indépendants soit une partie intégrante de la solution.
Selon Laurent Hily, trésorier et co-fondateur de la FNAE, le recours à l’autoentreprise dans l’hôtellerie-restauration est une réalité. Il estime qu’il est nécessaire de diversifier les types d’emplois, en combinant emplois salariés et emplois indépendants, notamment pour faire face aux périodes de forte affluence. Il propose d’encadrer ce recours en mettant en place un modèle de contrat de prestation de services et en instaurant un précompte des cotisations, sur le modèle des artistes-auteurs.
La sécurisation du recours aux autoentrepreneurs et aux travailleurs indépendants est primordiale selon Laurent Hily, afin d’éviter toute précarisation ou abus du statut d’autoentrepreneur. Il souligne l’importance de définir clairement la nature de la relation entre le donneur d’ordre et le prestataire, pour garantir le respect du statut d’indépendant.
La FNAE préconise la mise en place d’un modèle de contrat de prestation de services et le précompte des cotisations pour éviter les dérives potentielles, tant du côté des donneurs d’ordre que des autoentrepreneurs. Cette démarche vise à sécuriser la relation professionnelle et à simplifier les démarches administratives pour tous les acteurs concernés.
Dans le cadre du projet de loi de simplification de la vie économique porté par le Gouvernement, la FNAE espère des mesures qui faciliteront la vie des autoentrepreneurs, notamment en accélérant la mise en place du précompte des cotisations. Cette mesure permettrait de sécuriser les relations professionnelles et de simplifier les démarches administratives pour toutes les parties impliquées.
La FNAE conseille et accompagne les autoentrepreneurs et les TPE, qui font face à des interrogations et des difficultés liées notamment à la complexité de la législation française. Elle encourage ces professionnels à se former, à se faire conseiller et à rejoindre des organisations professionnelles pour bénéficier d’un accompagnement adapté et ne pas rester isolés dans leur parcours entrepreneurial.