Le directeur de l’établissement scolaire de Lisieux, dans le département du Calvados, a été découvert sans vie par ses proches au sein du collège Pierre-Simon de Laplace le 11 août dernier.
La famille de Stéphane Vitel en appelle au Premier ministre
La famille de Stéphane Vitel a décidé de faire appel au Premier ministre. En effet, le principal du collège Pierre-Simon de Laplace de Lisieux, dans le Calvados, a été retrouvé mort à l’intérieur de l’établissement le 11 août dernier. C’est pourquoi sa famille a adressé une lettre à Gabriel Attal le 15 mars dernier, demandant une relance de l’enquête, selon les informations de France Bleu Normandie obtenues auprès de leur avocat, Claude Marand-Gombar.
Selon les conclusions de l’enquête communiquées par le procureur de la République de Caen en décembre dernier, la mort du principal serait due à un problème cardiaque. Le procureur avait déclaré à France Bleu Normandie, le 7 décembre 2023, qu’il n’y avait probablement pas de crime.
Cependant, dans un communiqué transmis à France Bleu Normandie par l’avocat de la famille, Claude Marand-Gombar, cette conclusion est contestée. L’avocat affirme que « Aucun élément matériel du dossier ne permet d’étayer ni de justifier cette version« . La famille estime que les causes du décès ne sont pas établies.
Sa femme certaine qu’il s’est fait « agresser »
Le corps de Stéphane Vitel a été découvert à l’intérieur du collège Pierre-Simon de Laplace par sa famille le 11 août au petit matin. Alors qu’il s’apprêtait à partir en vacances avec sa femme et leurs enfants, il a été alerté par une alarme anti-intrusion. Il a donc décidé de se rendre au collège seul aux alentours de 6 heures du matin. Sa fille, inquiète de son absence, l’a retrouvé inanimé à l’intérieur du bâtiment.
La disparition de ce principal très apprécié de ses collègues et de ses élèves a suscité une grande émotion, tant dans sa région que dans la communauté éducative. Son épouse, Jeanne Mailhos Vitel, est convaincue qu’il a été agressé, peut-être assommé, et affirme avoir vu une voiture quitter rapidement les lieux du collège.
Deux jeunes hommes de 17 et 19 ans ont avoué s’être introduits par effraction dans l’établissement le matin du 11 août. Cependant, ils ont rapidement été écartés de l’enquête, les relevés téléphoniques ayant prouvé qu’ils étaient partis avant l’arrivée du principal.
