Evacuation de deux immeubles à Toulouse pour risque d’effondrement

Toulouse : deux immeubles évacués en raison d'un risque d'effondrement
          La mairie de Toulouse a décidé d'évacuer deux immeubles en raison de grosses fissures apparues sur un mur porteur. Une vingtaine d'habitants ont dû quitter les lieux.

La municipalité de Toulouse a pris la décision d’évacuer deux immeubles en raison de fissures importantes constatées sur un mur porteur. En conséquence, une vingtaine de résidents ont été contraints de quitter leur logement.

Deux immeubles ont été évacués à Toulouse le vendredi 5 avril en raison de fissures causées par un dégât des eaux, selon les informations de France Bleu Occitanie. Les bâtiments en question se trouvent au 11 rue de l’Industrie et au 6 rue Castellane, situés en plein centre-ville. Environ une vingtaine de résidents ont dû quitter leur logement, comme indiqué par Midi Habitat à France Bleu Occitanie.

Des fissures importantes ont été constatées sur le mur porteur de l’immeuble au 6 rue Castellane. Dans la soirée, le syndic a affiché des avis d’alerte sur le 11 rue de l’Industrie, l’immeuble voisin. Un bureau d’études structure a mis en garde sur la dangerosité du site et a recommandé l’évacuation de l’immeuble, incitant fortement les habitants à ne pas prendre de risques. Suite à l’intervention des services municipaux, la ville de Toulouse a décidé d’évacuer les deux immeubles. La municipalité envisage de prendre un arrêté de péril rapidement.

Il s’agit de la sixième évacuation en un mois dans la ville de Toulouse, comme le souligne France Bleu Occitanie. Le 9 mars dernier, un vieil immeuble dans l’hypercentre historique de Toulouse, situé dans la très fréquentée rue Saint-Rome, s’est effondré. Il avait été évacué préventivement quelques jours auparavant par la municipalité. Depuis, deux autres bâtiments ont été évacués par mesure de sécurité en raison de fissures suspectes, l’un dans le quartier Bayard et l’autre dans le quartier Bourrassol. Les habitants ont pu réintégrer leur domicile par la suite, comme le précise France Bleu Occitanie.

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