Une étude récente menée par Preply, une plateforme d’apprentissage en ligne, a révélé que la plupart des employés utilisent des termes favorables pour décrire leur employeur. Cette recherche, publiée au mois de mai, met en lumière la perception positive qu’ont les travailleurs à l’égard de leur patron.
La perception des salariés français envers leur patron
Selon une étude menée par Preply, une plateforme de cours d’anglais en ligne, la vision stéréotypée de l’employé mécontent de son supérieur hiérarchique ne semble pas être la norme en France. En effet, sur un échantillon de 1 500 salariés interrogés, la majorité d’entre eux ont tendance à attribuer des qualificatifs positifs à leur patron.
Parmi les adjectifs les plus fréquemment associés aux patrons, on retrouve notamment « compétent » pour 18,3% des sondés, suivi de « digne de confiance » pour 17,1%, « humain » pour 17% et « respectueux » pour 14,4%. Seuls quelques travailleurs ont exprimé des opinions négatives, décrivant leur patron comme « méprisant » (6,1%), « autoritaire » (5,5%) ou « incompétent » (4,1%).
Il est intéressant de noter que la grande majorité des salariés français estiment avoir une relation positive avec leur patron. En effet, 26,64% des répondants ont évalué cette relation à 8/10, tandis que 76,7% des sondés ont attribué une note égale ou supérieure à 7/10. Seuls 1,4% ont donné la note la plus basse, soit 1/10.
En ce qui concerne le quotidien au travail, les réponses des sondés sont globalement positives. Environ 26% le qualifient d' »enrichissant » et près de 20% le trouvent « stimulant ». Les aspects négatifs, tels que la routine (17,3%) ou le stress (14,3%), représentent environ un tiers des réponses.
Méthodologie de l’étude
Pour mener cette étude, Preply a interrogé 1 500 salariés dans 10 grandes villes françaises, avec un échantillon de 150 personnes par ville. Les questions portaient sur divers aspects tels que l’expérience quotidienne au travail, la relation avec le patron et les qualificatifs attribués à ces deux éléments. Preply a utilisé une liste de mots à connotation positive ou négative pour mesurer le ressenti des sondés, puis a analysé les données récoltées.