« Êtres souverains » : un monde parallèle complotiste qui inquiète

"Je ne contracte pas" : le monde parallèle des "êtres souverains", la mouvance complotiste qui amuse autant qu'elle inquiète
          Pour ces "citoyens souverains", l'Etat et ses administrations sont illégaux. Cet univers de croyances pseudo-juridiques, inspiré des Etats-Unis, présente de nombreuses dérives complotistes, avec des convaincus et des gourous qui espèrent en tirer profit.

Les « citoyens souverains » considèrent que l’Etat et ses institutions sont contraires à la loi. Ce courant de pensée, influencé par les Etats-Unis, est caractérisé par une multitude de théories complotistes, regroupant des adeptes convaincus ainsi que des leaders charismatiques cherchant à en profiter.

Techniques de désobéissance civile : quand la loi devient optionnelle

Il est important de noter qu’il existe des personnes qui prétendent qu’il est possible d’échapper aux impôts, aux amendes, aux arrestations, à l’Urssaf ou à l’Aide sociale à l’enfance en utilisant des techniques particulières. Une idée fausse circule selon laquelle l’Etat et ses administrations n’ont aucun pouvoir légal sur les individus, et qu’en refusant simplement de contracter, on peut s’en affranchir. Cette idée a été popularisée par un couple arrêté lors d’un contrôle routier pour avoir refusé de coopérer avec les autorités en utilisant cette phrase.

Il s’agit en réalité d’une théorie des « êtres souverains » qui s’appuie sur des croyances pseudo-juridiques, devenues plus répandues depuis la crise sanitaire liée au Covid-19. Ces idées, souvent teintées de complotisme, sont promues par des individus cherchant à en tirer profit.

La remise en question de l’autorité de l’Etat

Certains individus, comme David en France, ont créé des groupes sur les réseaux sociaux pour propager ces idées et remettre en cause l’autorité de l’Etat. Selon eux, l’Etat français n’existe pas légalement et ses ordres peuvent être légitimement refusés. Des arguments tels que les numéros Siret associés à des entités administratives sont utilisés pour soutenir cette thèse, bien que ces arguments soient basés sur des interprétations erronées de la réalité.

Des conséquences dangereuses

Ces idées ont pris de l’ampleur avec la crise des « gilets jaunes » en France, attirant des individus de divers horizons qui remettent en question l’autorité de l’Etat. Les théories des « êtres souverains » peuvent avoir des conséquences dangereuses, comme l’enlèvement de Mia en 2021 par une mère influencée par ces idées. Des groupes diffusent ces théories sur les réseaux sociaux, attirant de nombreux adeptes et des chiffres alarmants.

Des tentatives d’exploitation financière

Certains individus cherchent à exploiter ces croyances pour en tirer profit. Des sites vendent des formations ou des documents prétendument légaux pour échapper à ses dettes ou contourner les lois. Cependant, ces pratiques sont souvent illégales et n’ont aucune valeur juridique. La vigilance est de mise pour ne pas tomber dans ces pièges.

En conclusion, il est important de rester critique face à ces théories et de se méfier des individus qui cherchent à en tirer profit. Les lois et les institutions existent pour garantir la sécurité et le bien-être de tous, et il est essentiel de respecter ces principes pour maintenir un fonctionnement harmonieux de la société.

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