Essai d’un nouveau missile nucléaire par l’armée française pour 2035

L'armée française a procédé à un essai d'un nouveau missile air-sol nucléaire
          La France doit disposer d'un armement de quatrième génération de ce type à l'horizon 2035.

D’ici l’année 2035, la France prévoit de se doter d’un armement de quatrième génération. Ce nouvel armement sera plus moderne et plus performant, permettant ainsi à la France de renforcer sa défense et sa sécurité. Cette décision stratégique s’inscrit dans une volonté de modernisation et d’adaptation aux évolutions technologiques et géopolitiques du monde actuel. En investissant dans un armement de pointe, la France cherche à garantir sa souveraineté et sa capacité de dissuasion face à d’éventuelles menaces. Cette évolution vers un armement de quatrième génération marque une étape importante dans la politique de défense du pays, affirmant ainsi sa volonté de rester à la pointe de l’innovation en matière de sécurité et de défense nationale.

Un nouvel essai de missile pour les forces armées françaises

Les forces armées françaises ont réalisé un essai inédit en tirant un nouveau missile, dépourvu de charge militaire mais capable de transporter une charge nucléaire. Cet essai a été effectué par un Rafale des forces aériennes stratégiques (FAS) lors d’un exercice le mercredi 22 mai.

Le ministre des Armées, Sébastien Lecornu, a précisé que cet essai a été réalisé « au-dessus du territoire national » et « au terme d’un vol représentatif d’un raid nucléaire ». Ce missile, baptisé « Durandal », a été tiré dans le cadre d’une opération prévue de longue date.

Renforcement de la composante nucléaire aéroportée française

Le programme de rénovation de ce missile, supervisé par la Direction générale de l’armement (DGA), vise à renforcer et maintenir la crédibilité de la composante nucléaire aéroportée de la dissuasion française. Cette initiative s’inscrit dans les objectifs de la dernière loi de programmation militaire (LPM).

La LPM a consacré la dissuasion nucléaire comme pilier de la défense française, en allouant 13% des crédits militaires sur la période 2024-2030 à sa modernisation et à sa pérennisation. Les forces armées françaises doivent ainsi être dotées d’un missile air-sol nucléaire de 4e génération d’ici 2035.

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