Le lendemain, c’est-à-dire le lundi 18 mars, les téléspectateurs auront l’occasion de découvrir la toute nouvelle série créée par Eric Benzekri, connu pour son précédent succès « Baron noir ». Intitulée « La Fièvre », cette série mettra en vedette des acteurs de renom tels que Benjamin Biolay et Nina Meurisse et sera diffusée sur la chaîne Canal +.
Exploration de la société dans La Fièvre
Après Baron noir, Eric Benzekri se plonge dans une nouvelle série, La Fièvre, qui explore les tensions et les conflits latents dans la société. Tout démarre avec un incident en marge d’une cérémonie de remise de prix dans le monde du football. Un joueur star insulte son entraîneur en public, capturé par les téléphones des spectateurs. La situation dégénère rapidement, attisée par une humoriste provocatrice et les réseaux sociaux s’enflamment. Une communicante est appelée à la rescousse pour éviter un embrasement total. La question qui agite la société est alors : s’agit-il de racisme anti-blanc ?
Une suite à Baron noir
Eric Benzekri avait déjà touché juste avec Baron noir, et avec La Fièvre, il plonge le spectateur dans une atmosphère de fièvre nationale. Des groupuscules extrémistes en viennent à harceler et agresser la star du football. Pour Benzekri, La Fièvre est un prolongement de Baron noir, mais cette fois-ci en explorant la société dans son ensemble :
« C’est un peu le contrechamp de Baron noir sur la société. Baron noir parle de la France d’aujourd’hui en se concentrant sur le milieu politique. La Fièvre, c’est la même approche, mais en déplaçant le regard vers la société. On y retrouve un club de football, des communicants, des journalistes, les réseaux sociaux. Nous avons même tourné plus de 180 vidéos Tik Tok. »
Manipulations et tensions sur les réseaux sociaux
Dans La Fièvre, le réalisateur met en lumière les manipulations possibles sur les réseaux sociaux, avec des dialogues savants et sociologiques. Ziad Doueiri, le réalisateur de Baron noir, explique comment il a réussi à rendre visuellement des dialogues complexes :
« Comment on prend des dialogues aussi longs et complexes, et on les visualise. Eh bien, ça fait une partie des choix des décors, comment on bouge la caméra ? On construit beaucoup de couches pour alléger ces dialogues. »
Nina Meurisse incarne la communicante qui garde son sang-froid dans La Fièvre. Elle réussit à rendre séduisante une sociologue et à rendre compréhensible des dialogues parfois ardus. Elle pourrait être le double de l’auteur Eric Benzekri :
« L’enjeu étant de rentrer ces répliques qui paraissent un peu compliquées sur le papier, et au contraire d’arriver à donner les clés aux spectateurs pour mieux comprendre la société d’aujourd’hui, et cette société de l’image absolue. »
La Fièvre offre une plongée fascinante dans le monde contemporain, sans artifice, où le moindre incident peut mettre le feu aux poudres. Les six épisodes de la série seront diffusés à partir du lundi 18 mars sur Canal +.
