Les entrepreneurs de la zone d’activité de Ducos ont été durement impactés par les actes de pillages et de destructions qui ont eu lieu. Suite à ces événements, ils ont dû faire face à l’énorme tâche d’évaluer les dommages causés par ces actes de vandalisme.
La situation désespérée des chefs d’entreprises après les émeutes en Nouvelle-Calédonie
La zone d’activité de Ducos, qui était le poumon économique de la Nouvelle-Calédonie, a été durement touchée par les récents pillages et destructions. Parmi les victimes, le propriétaire d’une concession automobile qui, 12 jours après le saccage de son entreprise, continue de faire face aux urgences. « Nous avons perdu tout l’administratif, la comptabilité, les ressources humaines dans l’incendie. Nous n’avons pas encore pu faire l’inventaire complet des dégâts, mais nous estimons entre 200 et 300 véhicules endommagés pour le moment« , explique-t-il.
Des mesures de sécurité précaires
L’équipe de la concession tente de sauver ce qui peut encore l’être. En effet, 90 voitures ont eu leurs pare-brises brisés méthodiquement lors des violences. « Nous protégeons les voitures pour éviter davantage de dégâts, pour éviter que des morceaux de verre ne tombent. Il faudra commander des pièces de rechange, ce qui prendra plusieurs mois. C’est vraiment douloureux« , confie un employé. La sécurité du site reste précaire, surtout la nuit, mais les premiers clients commencent déjà à revenir.