Six membres de l’équipe travaillant dans une usine de production de bouteilles d’oxygène, qui compte habituellement 35 employés, se retrouvent dans l’obligation de trouver des solutions alternatives pour assurer la continuité des opérations.
La Nouvelle-Calédonie en proie aux émeutes, l’entreprise Gazpac maintient sa production d’oxygène
Depuis que la Nouvelle-Calédonie est secouée par des émeutes, la mer est devenue le seul moyen d’accès au site de l’entreprise Gazpac, le seul producteur de bouteilles d’oxygène de l’archipel. Malgré les troubles, l’entreprise continue de faire tourner son site de production, avec seulement six employés sur place le mercredi 22 mai, contre 35 habituellement.
Ces employés ont dû s’organiser pour rester sur place. « On a tous amené nos matelas gonflables », raconte l’un d’eux. « On rentre, on se couche direct, on dort 5 à 6 heures et on repart. » Dans un territoire touché par les pénuries, ils ont reçu des rations militaires apportées par la marine. C’est également la marine qui se charge de transporter les bouteilles d’oxygène produites pour les distribuer en contournant les barrages sur les routes.
« Sans oxygène, les blessés ne seraient pas pris en charge correctement par les pompiers », souligne Myriam Balme, directrice générale de l’entreprise. Elle se retrouve à devoir conduire un poids-lourd, tandis que ses employés doivent s’adapter à des tâches qui ne sont pas les leurs. Certains collègues interviennent en visioconférence pour partager leur expertise. « On essaie d’être polyvalent et de pouvoir intervenir sur chaque secteur », explique Jonathan Aritaïï, technicien hygiène et sécurité.
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Ces opérations de police interviennent dans un contexte tendu en Nouvelle-Calédonie, marqué par des troubles et des émeutes. Les autorités locales ont fait appel aux forces de l’ordre pour rétablir la sécurité et mettre fin aux violences qui ont éclaté dans certaines zones de l’île.
Les drapeaux blancs, hissés par des manifestants ou des habitants, sont interprétés comme un signe d’apaisement et de volonté de dialogue. Ils symbolisent la possibilité de trouver des solutions pacifiques aux tensions et aux conflits qui secouent la Nouvelle-Calédonie.
La question qui se pose désormais est de savoir si ces opérations de police permettront effectivement de relancer le dialogue et de trouver des solutions durables aux revendications et aux problèmes qui agitent la région. La présence des drapeaux blancs sur les barrages laisse entrevoir un espoir de résolution pacifique des tensions et de retour à la normalité.
Il est essentiel que toutes les parties prenantes s’engagent dans un dialogue constructif et sincère pour trouver des solutions qui répondent aux attentes de la population de Nouvelle-Calédonie. Les opérations de police ne sont qu’une première étape, et il est crucial de poursuivre les efforts pour parvenir à une paix durable et à un consensus entre toutes les parties concernées.
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