A la base de l’infanterie à Draguignan, les soldats ne sont plus formés uniquement pour des conflits asymétriques contre des groupes terroristes, mais aussi pour des guerres dites de « haute intensité », comme celle observée en Ukraine actuellement.
Nouvelle approche de l’entraînement des soldats français en raison de la guerre en Ukraine
Avec le conflit en Ukraine, les soldats français de l’école de l’infanterie à Draguignan (Var) ont adapté leur entraînement. Ils se préparent désormais en vue d’une éventuelle intervention en Ukraine. Les tranchées, élément majeur du conflit ukrainien, sont au cœur de leur formation. En 2023, une tranchée a été creusée dans le sud de la France où les élèves, âgés de 18 à 24 ans, ont été mis au défi de résister à un assaut ennemi.
Vers l’intégration des drones kamikazes dans l’armée française
En plus des techniques de combat traditionnelles, les élèves reçoivent une formation sur l’utilisation des drones pour repérer avec précision les ennemis. Les drones, largement utilisés en Ukraine, sont principalement des drones capables de larguer des explosifs. L’intégration des drones kamikazes dans l’armée française est prévue entre 2025 et 2026. Cette évolution témoigne d’un changement de paradigme dans l’entraînement des soldats, qui se préparent désormais à des conflits de haute intensité, et non plus seulement à des opérations asymétriques contre des groupes terroristes, comme ce fut le cas au Mali par exemple.
Bien que le président Emmanuel Macron n’exclut pas la possibilité d’un déploiement de troupes au sol en Ukraine à l’avenir, aucun envoi n’est actuellement prévu. Les soldats français continuent donc de se former et de s’adapter aux nouvelles réalités des conflits modernes, en tirant des leçons des événements en Ukraine.
