Enquête ouverte après photos d’élèves grimés en noir lors d’un carnaval en Seine-et-Marne

Seine-et-Marne : une enquête ouverte après la diffusion de photos d'élèves au visage grimé en noir lors d'un carnaval
          D'après des révélations du quotidien "Libération", les faits remontent au 7 mars lors d'un carnaval au lycée catholique privé Sainte-Céline.

Selon les informations dévoilées par le journal « Libération », il s’est passé quelque chose d’important le 7 mars lors d’un événement festif organisé au sein de l’établissement scolaire catholique privé Sainte-Céline.

Ouverture d’une enquête pour des photos d’élèves grimés en noir lors d’un carnaval dans un établissement privé catholique

Le procureur de la République de Meaux (Seine-et-Marne) a lancé une enquête préliminaire suite à la diffusion de photos montrant des élèves au visage grimé en noir lors d’un carnaval organisé dans un établissement privé catholique à La Ferté-sous-Jouarre (Seine-et-Marne). Cette enquête vise à déterminer s’il y a eu une provocation publique à la discrimination, à la haine ou à la violence en raison de critères tels que l’ethnie, la nation, la race, la religion, le sexe, l’orientation sexuelle, l’identité de genre ou le handicap. Le parquet de Meaux a précisé dans un communiqué que cette enquête était motivée par la possibilité que des « cris de singe » aient été proférés lors de cet événement. Les investigations ont été confiées à la brigade de recherche de Coulommiers, après que l’académie de Créteil ait également saisi la justice.

Réactions et enquête administrative

Selon des informations relayées par le quotidien Libération, les faits remontent au 7 mars, lors d’un carnaval organisé au lycée catholique privé Sainte-Céline. Des élèves ont été peints en noir, munis de lances en bois et de longues robes. Certains auraient même imité des cris de singes, suscitant l’indignation. La rectrice Julie Benetti de l’académie de Créteil a exprimé son émotion et a annoncé qu’une enquête administrative serait menée en collaboration avec la direction diocésaine. La ministre de l’Éducation nationale, Nicole Belloubet, a condamné ces actes racistes et a demandé à la rectrice de faire toute la lumière sur cette affaire et de prendre des mesures immédiates.

Saisine de la justice

Face à ces comportements inacceptables, le Conseil représentatif des associations noires a décidé de déposer plainte contre X pour injures publiques à caractère racial, provocation publique à la haine raciale et discrimination. Alex Ursulet, l’un des avocats de la fédération d’associations, a confirmé cette démarche engagée suite à la plainte de parents d’élèves. Il est essentiel de dénoncer et de sanctionner tout acte raciste, que ce soit à l’école ou ailleurs.

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