Encres de tatouage non conformes : résultats préoccupants de la DGCCRF

Tatouage : un tiers des encres contrôlées par la Répression des fraudes sont "non conformes" ou "dangereuses"
          La DGCCRF évoque des résultats "préoccupants" dans certains cas, avec par exemple une teneur en plomb supérieure au seuil utilisé.

Selon la DGCCRF, il a été constaté des résultats jugés inquiétants dans certaines situations, notamment lorsque la quantité de plomb dépasse le seuil réglementaire.

Attention à la qualité des encres de tatouage

Les professionnels du tatouage doivent être particulièrement vigilants quant à la qualité des encres qu’ils utilisent. En effet, un tiers des 34 produits contrôlés par la Répression des fraudes (DGCCRF) se sont révélés « non conformes ou dangereux », comme l’a alerté ce service de Bercy le vendredi 3 mai. Dans le bilan publié sur le site du ministère, Sarah Lacoche, directrice générale, a mis en avant des résultats « particulièrement préoccupants », avec notamment des encres de tatouage présentant une teneur en plomb supérieure au seuil autorisé, ainsi que des produits non stériles.

Début avril, la DGCCRF avait déjà mis en garde sur son site internet contre les encres de tatouage noire CI 77266 et bleue CI 77007 de la marque FERBER TATTOO INK, qui se sont révélées non stériles et susceptibles de provoquer des infections chez les personnes tatouées. Des prélèvements ont été effectués chez des importateurs, des grossistes du secteur des encres de tatouage, ainsi que sur des sites internet.

Résultats d’analyse encore partiels

Le rapport annuel de la DGCCRF précise que certaines vérifications, lancées à partir du second semestre 2023, s’inscrivaient dans le cadre d’une action conjointe européenne. Les résultats d’analyse sont encore incomplets.

Face à ces situations à risque, l’enjeu principal est d’identifier au maximum les produits incriminés sur le marché, que ce soit en retrouvant les entreprises ayant acheté ces encres grâce aux numéros de lots, ou en informant les représentants des fédérations structurées. C’est ce qu’a expliqué Sarah Lacoche.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Retour en haut