Une vingtaine de femmes résidant dans le département du Doubs ont porté plainte contre un médecin de 66 ans pour des agressions sexuelles présumées. Malgré les dénégations de l’accusé, celui-ci a été officiellement mis en examen. Cette affaire révèle une fois de plus la question de l’emprise médicale, où la confiance accordée au professionnel de santé peut parfois être détournée à des fins abusives.
Un médecin de Morteau accusé d’abus sexuels sur ses patientes
À Morteau, dans le Doubs, un médecin de 66 ans est accusé par pas moins de 21 femmes d’agressions sexuelles, dont un viol, commis lors de leurs consultations dans son cabinet. Bien que le médecin nie les faits, il a été mis en examen. Ces accusations s’inscrivent dans une tendance inquiétante de multiplication des plaintes contre des praticiens ces dernières années.
Une proposition pour lutter contre ces abus
Face à ce phénomène préoccupant, Dominique Dupagne, médecin généraliste, plaide pour l’inscription dans le Code de déontologie de l’interdiction des relations sexuelles entre un médecin et son patient. Selon lui, dans une relation asymétrique telle que celle qui lie un médecin à son patient, ce dernier peut se sentir paralysé et considérer les avances du praticien comme normales, ce qui pose un grave problème.
En 2021, 37 associations et syndicats ont dénoncé la défaillance récurrente de l’Ordre des médecins face aux agressions sexuelles commises par des praticiens. Il est urgent de prendre des mesures pour protéger les patients et garantir une relation de confiance et de respect dans le cadre des consultations médicales.