Emmanuel Macron souhaite discussions sur réforme constitutionnelle en Nouvelle-Calédonie

Émeutes en Nouvelle-Calédonie : Emmanuel Macron veut de nouvelles discussions autour du projet de réforme constitutionnelle
          Dans un courrier aux représentants néo-calédoniens, le chef de l'État affirme sa volonté de reprendre les discussions sur le texte, et condamne fermement les violences qui émaillent la contestation depuis lundi.

Dans une lettre adressée aux membres du gouvernement néo-calédonien, le président de la République exprime son désir de relancer les pourparlers concernant le projet de loi, tout en condamnant avec vigueur les actes de violence qui ont éclaté lors des manifestations depuis le début de la semaine.

Emmanuel Macron appelle à la table des négociations en Nouvelle-Calédonie

Emmanuel Macron a envoyé un courrier aux représentants de la Nouvelle-Calédonie pour condamner fermement les violences et les troubles qui ont secoué Nouméa ces derniers jours. Le président de la République a qualifié ces actes d’indignes et inacceptables, notamment les attaques contre les forces de l’ordre.

Alors que l’Assemblée nationale a largement adopté le projet de réforme constitutionnelle sur le dégel du corps électoral, ce texte ne sera pas présenté au Congrès pour le moment. Emmanuel Macron espère obtenir un accord entre les loyalistes, les indépendantistes et le gouvernement d’ici la fin du mois de juin.

Gabriel Attal appelé en renfort

Pour montrer sa détermination, Emmanuel Macron met la pression à tous les niveaux. Après le vote à l’Assemblée nationale, le président a annoncé que le dialogue allait se poursuivre rapidement avec les représentants néo-calédoniens. Il a également demandé à Gabriel Attal, ainsi qu’au ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin, de recevoir les représentants indépendantistes et loyalistes à Paris.

Les élus néo-calédoniens sont également sous pression pour trouver un accord allant au-delà de l’élargissement du corps électoral rejeté par les indépendantistes. Ces négociations sont considérées comme la dernière chance par le chef de l’État. En cas d’échec, le texte voté au Parlement serait présenté au Congrès avant la fin du mois de juin, ce qui avait été à l’origine des récents troubles dans l’archipel.

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