Emmanuel Macron promet de ne pas imposer la réforme du corps électoral en Nouvelle-Calédonie

En visite en Nouvelle-Calédonie, Emmanuel Macron promet de ne pas faire passer "en force" la réforme du corps électoral
          Avant de reprendre l'avion pour Paris, le chef de l'Etat a plaidé en faveur de la "reprise du dialogue en vue d'un accord global" entre les parties. Emmanuel Macron souhaite qu'un texte "puisse être soumis au vote des Calédoniens.

Avant de rentrer à Paris en avion, le président a exprimé son soutien pour la nécessité de relancer les négociations en vue d’un accord global entre les différentes parties. Emmanuel Macron espère qu’un document pourra être présenté aux Calédoniens pour qu’ils puissent voter dessus.

Emmanuel Macron fixe une feuille de route pour sortir de la crise en Nouvelle-Calédonie

Après une visite de quelques heures, le président de la République a défini un plan d’action pour résoudre la crise. Lors d’une conférence de presse tenue le jeudi 23 mai, Emmanuel Macron s’est engagé à ne pas imposer de manière autoritaire la réforme du dégel du corps électoral, à l’origine des troubles en Nouvelle-Calédonie. Il a accordé aux différentes parties un délai pour négocier un accord politique global qui sera ensuite soumis au vote des Calédoniens.

Il a souligné la nécessité de prendre quelques semaines pour favoriser l’apaisement et la reprise du dialogue en vue d’un accord global sur l’avenir institutionnel de l’archipel, qui dépasse la question du corps électoral. Le président de la République a promis de faire un point sur la situation d’ici un mois. Cette déclaration semble indiquer un assouplissement de sa position. Il avait initialement averti que le Congrès serait convoqué d’ici la fin juin pour adopter définitivement le texte sur le corps électoral en l’absence d’un accord global sur le statut institutionnel de l’archipel.

« Mon souhait est que cet accord puisse être soumis au vote des Calédoniens par voie référendaire », a-t-il ajouté. Emmanuel Macron a réaffirmé son exigence de rétablir l’ordre dans l’archipel, en demandant la levée des barrages dans les plus brefs délais pour mettre fin à l’état d’urgence. Il a qualifié le mouvement d’insurrection de « totalement inédit », soulignant que personne n’avait anticipé une telle organisation et une telle violence.

Une aide d’urgence pour réparer les dégâts considérables causés par les émeutiers a été promise par le président de la République lors de sa visite dans un commissariat du centre de Nouméa.

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