Emeutes en Nouvelle-Calédonie: Macron demande état d’urgence

Emeutes en Nouvelle-Calédonie : Emmanuel Macron demande au gouvernement de décréter l'état d'urgence dans l'archipel
          Emmanuel Macron a réaffirmé mercredi "sa solidarité avec l'ensemble des Calédoniens". L'archipel est secoué depuis deux nuits par de violentes émeutes qui ont fait "trois" morts et plusieurs centaines de blessés, selon l'Elysée.

Mercredi, Emmanuel Macron a exprimé son soutien inconditionnel envers tous les habitants de la Nouvelle-Calédonie, un archipel qui a été le théâtre de violents affrontements pendant deux nuits consécutives. Le bilan tragique de ces émeutes s’élève à trois morts et plusieurs centaines de blessés, comme l’a indiqué la présidence française.

Emmanuel Macron déclare l’état d’urgence en Nouvelle-Calédonie

Le président Emmanuel Macron a réagi face aux violences en Nouvelle-Calédonie en demandant au gouvernement de déclarer l’état d’urgence dans l’archipel. Ces émeutes ont entraîné la mort de trois personnes et ont gravement blessé un gendarme, comme l’a annoncé l’Elysée dans un communiqué.

Emmanuel Macron a exprimé sa solidarité envers tous les Calédoniens et a salué l’action des forces de sécurité mobilisées pour protéger la population. Il a également manifesté sa vive émotion suite aux décès et aux blessures graves survenus lors de ces événements.

Une rencontre entre les parties prenantes bientôt proposée

Suite à ces violences, le chef de l’Etat a demandé que le décret déclarant l’état d’urgence en Nouvelle-Calédonie soit discuté lors du Conseil des ministres. Il a également souligné l’importance de relancer le dialogue politique et a demandé au Premier ministre et aux ministres concernés d’inviter rapidement les délégations calédoniennes à Paris.

Le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, a annoncé qu’une rencontre à Paris serait proposée aux parties prenantes de Nouvelle-Calédonie dans les prochaines heures, en présence du ministre de l’Intérieur et des Outre-mer. Ces violences font suite à une fronde des indépendantistes contre une réforme électorale votée par le Parlement, visant à élargir le corps électoral autorisé à voter dans l’archipel.

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