Émeutes en Nouvelle-Calédonie : forces de l’ordre dégagent barrages pour reprendre contrôle

Émeutes en Nouvelle-Calédonie : les forces de l’ordre à l’assaut des barrages
          L’État français entend reprendre le contrôle de la situation en Nouvelle-Calédonie, où de graves violences ont fait six morts en six jours. L’opération passe par le dégagement de la principale route de l’île. 600 gendarmes sont mobilisés à cet effet.

La France a décidé d’intervenir en Nouvelle-Calédonie pour rétablir l’ordre après une série de violentes affrontements qui ont causé la mort de six personnes en l’espace d’une semaine. Pour ce faire, une importante opération a été lancée afin de dégager la principale route de l’île, rendue impraticable par ces événements tragiques. Pas moins de 600 gendarmes ont été mobilisés pour mener à bien cette mission délicate et rétablir la sécurité dans la région.

Une opération d’envergure pour rétablir l’ordre en Nouvelle-Calédonie

Une vidéo diffusée le dimanche 19 mai montre un tank en train de dégager à la force des voitures incendiées qui bloquent la route. Des tractopelles soulèvent même des engins lourds comme des camions. Cette action marque le début d’une importante opération lancée par le gouvernement en Nouvelle-Calédonie. Pas moins de 600 gendarmes ont pour mission prioritaire de reprendre le contrôle de la route reliant le centre-ville de Nouméa à l’aéroport international de Tontouta, un axe de circulation stratégique de 60 kilomètres.

Une reprise qui s’annonce difficile et dangereuse

La reprise s’annonce longue et périlleuse, comme le souligne Louis Le Franc, Haut-commissaire de la République en Nouvelle-Calédonie : « Je ne vais pas vous dire que la circulation peut être rétablie, parce que nous n’en sommes pas là. Il y a beaucoup de déchets qui traînent encore, une quarantaine de barrages pour lesquels l’enlèvement des déchets n’a pas été réalisé. » Les barrages restants se renforcent. Dans le quartier défavorisé de Kaméré, la route est dévastée. Le quartier de Magenta est quant à lui comme assiégé depuis cinq nuits. Des échanges de tirs à balles réelles ont même eu lieu samedi soir.

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