Le mercredi 15 mai, la tension reste à son comble en Nouvelle-Calédonie. La violence des affrontements a déjà causé la mort de quatre individus, parmi lesquels figure un jeune gendarme âgé de seulement 22 ans. Face à cette situation critique, le président Emmanuel Macron a pris la décision de déclarer l’état d’urgence sur l’île.
Violences et chaos en Nouvelle-Calédonie
Le mercredi 15 mai, un drame a secoué la Nouvelle-Calédonie alors qu’un commissariat de police a été entièrement détruit par les flammes et qu’un gendarme de la brigade de Melun a été tué. En plus de ces pertes tragiques, de nombreux autres blessés sont à déplorer. Une vidéo circule montrant des émeutiers touchés non pas par les forces de l’ordre, mais par des Calédoniens qui se mobilisent pour protéger leurs biens en formant des milices et en érigeant des barricades.
Des violences concentrées dans la capitale
Ces violences se concentrent principalement à Nouméa, où des scènes de guérilla urbaine éclatent entre les quartiers populaires à majorité kanak et les zones plus aisées à dominante européenne. Des véhicules blindés ont été mobilisés dans la région pour rétablir l’ordre. La population calédonienne vit dans la peur et l’angoisse. Gabriel Attal, devant l’Assemblée nationale, a plaidé en faveur d’un retour au calme et a appelé au dialogue. Cinq partis politiques locaux ont également lancé un appel à l’apaisement, soulignant qu’un accord reste possible pour l’avenir de la Nouvelle-Calédonie.