Le jeudi 16 mai, la situation reste tendue en Nouvelle-Calédonie avec la persistance des violences. Les étagères des magasins se vident progressivement, laissant craindre aux habitants des risques de pénuries en produits alimentaires et en médicaments. Cette situation préoccupante suscite de l’inquiétude parmi la population qui redoute une aggravation de la crise.
La crise alimentaire en Nouvelle-Calédonie
Les magasins de Nouméa, en Nouvelle-Calédonie, sont confrontés à une situation critique avec des rayons presque vides et une affluence massive de clients inquiets. Malgré les émeutes qui ont éclaté, certains supermarchés restent ouverts mais la pénurie alimentaire menace de plus en plus les habitants. Face à cette situation, de nombreux résidents tentent de rationner leur nourriture pour subvenir aux besoins de leur famille. Cependant, les produits frais sont en voie d’épuisement et la circulation est entravée par les barrages, rendant difficile l’approvisionnement en denrées alimentaires, y compris en essence.
Impact sur le secteur de la santé
La crise qui frappe la Nouvelle-Calédonie a également des répercussions majeures sur le secteur de la santé. Les hôpitaux font face à une affluence croissante de patients nécessitant des renouvellements d’ordonnances pour des traitements chroniques. Malheureusement, faute de moyens, de nombreux établissements ne sont plus en mesure de fournir les soins nécessaires. Les soignants, en sous-effectif depuis plusieurs jours, peinent à faire face à la demande. Les cas d’accidents vasculaires cérébraux ne sont plus traités et les ambulances rencontrent des difficultés pour se frayer un chemin à travers les barrages. Face à cette situation critique, un médecin urgentiste en appelle aux émeutiers pour laisser passer les véhicules d’urgence et ainsi assurer la prise en charge des patients. Les autorités ont annoncé la mise en place d’un pont aérien entre la métropole et la Nouvelle-Calédonie afin de garantir l’approvisionnement en produits essentiels pour la population en détresse.
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