Dans la nuit du mercredi 15 au jeudi 16 mai, la ville de Nouméa, en Nouvelle-Calédonie, a une fois de plus été le théâtre de violences et de troubles. Ces événements ont suscité l’attention de nombreux médias, dont le 11/13 info qui a invité Jean-Jacques Urvoas, ancien ministre de la Justice, pour en discuter.
Une nouvelle nuit de chaos s’est abattue sur Nouméa, en Nouvelle-Calédonie, le jeudi 16 mai, avec une situation toujours très tendue dans certains quartiers. La réponse sécuritaire mise en place par le gouvernement est-elle suffisante pour calmer les esprits ? Selon Jean-Jacques Urvoas, ancien ministre de la Justice, « elle est indispensable, l’ordre public ne se négocie pas ». Il souligne que des milliers de personnes sont restées enfermées chez elles depuis trois jours, terrifiées par la violence qui règne. « Le Grand Nouméa est en proie à l’insécurité depuis trois jours et cela est évidemment inacceptable », tranche-t-il.
Depuis le lundi 13 mai, plusieurs centaines d’émeutiers ont été arrêtés. Pour Jean-Jacques Urvoas, la réponse du gouvernement ne doit pas se limiter à des mesures sécuritaires. « Il y a un enjeu politique en parallèle, avec des groupes qui réclament un dialogue », souligne-t-il. Selon lui, la première étape devrait être de « lever l’ultimatum du 1er juillet fixé par le président de la République ».