Après avoir réussi à se qualifier pour le second tour des élections législatives qui se tiendront dimanche, de nombreux candidats du Rassemblement national semblent être absents lors de cette période cruciale de la campagne d’entre-deux tours.
Les mystérieux « candidats fantômes » du Rassemblement national
Le Rassemblement national fait parler de lui lors des élections législatives avec des candidats qualifiés pour le second tour, mais qui restent mystérieux et peu visibles sur le terrain. En effet, selon les informations de France Bleu, au moins 21 candidats RN ont refusé de participer à des débats avec leurs adversaires dans les locaux des radios locales de Radio France. Dans les Landes, les trois candidats RN qualifiés pour le second tour mènent une campagne discrète.
Dans cette région, la candidate du Rassemblement National est arrivée en tête au premier tour, mais sa notoriété reste faible. Les électeurs semblent désorientés et avouent ne pas la reconnaître. La campagne des candidats RN dans les Landes est en effet très discrète, sans réunions publiques et une présence limitée sur le terrain. Certains électeurs affirment ne jamais avoir croisé leur candidate lors de leurs déplacements.
« En fait, elle a peur »
Même sur les affiches de campagne, les visages des trois candidats RN ne sont pas présents, ce qui n’a pas l’air de déranger les électeurs qui se disent plus intéressés par le programme du parti que par les candidats eux-mêmes. Les candidats RN prennent très peu de risques dans leur campagne et semblent éviter toute exposition médiatique.
Dans les locaux de France Bleu à Mont-de-Marsan, les trois candidats RN ont refusé de participer au débat du second tour. Le rédacteur en chef de la radio a révélé que l’une des candidates a avoué avoir peur de débattre. Les candidats RN semblent mener leur campagne loin des journalistes et de leurs adversaires, comme le souligne Geneviève Darrieussecq qui affrontera Véronique Fossey au second tour.
Contactée par franceinfo, Véronique Fossey a déclaré ne pas vouloir débattre avec des adversaires qu’elle juge « malveillants ». Les autres candidats RN du département n’ont pas donné suite aux sollicitations des médias.