Effondrement balcon 2016 à Angers : architecte et conducteur condamnés en appel.

Balcon effondré en 2016 à Angers : l'architecte et le conducteur de travaux condamnés en appel à de la prison avec sursis
          En 2016, l'effondrement d'un balcon avait provoqué la mort de quatre jeunes et blessé 14 autres.

En 2016, un tragique accident s’est produit lorsqu’un balcon s’est effondré, causant la perte de quatre jeunes vies et blessant gravement 14 autres personnes. Cet événement a profondément marqué la communauté et a suscité une vague d’émotion et de solidarité envers les victimes et leurs proches. Les autorités ont mené une enquête approfondie pour déterminer les causes de cet effondrement et ont pris des mesures pour éviter qu’un tel drame ne se reproduise à l’avenir. La sécurité des constructions et des infrastructures est devenue une préoccupation majeure pour les autorités et la population, afin d’éviter de nouveaux accidents tragiques.

Les responsables condamnés pour l’effondrement d’un balcon à Angers

La cour d’appel d’Angers a rendu son verdict le mardi 28 mai concernant l’affaire de l’effondrement d’un balcon en 2016, qui avait causé la mort de quatre jeunes et blessé 14 personnes dans la ville d’Angers, en Maine-et-Loire. L’architecte et le conducteur de travaux impliqués ont été reconnus coupables et condamnés.

L’architecte a écopé de trois ans de prison avec sursis et 30 000 euros d’amende pour blessures et homicides involontaires, tandis que le conducteur de travaux a été condamné à deux ans d’emprisonnement avec sursis et 1 500 euros d’amende. Les deux hommes avaient été relaxés lors du premier procès.

Le drame s’est déroulé le 15 octobre 2016 lors d’une pendaison de crémaillère dans un appartement du centre-ville d’Angers. Le balcon s’est soudainement décroché, précipitant dix-huit personnes dans le vide et causant la mort de quatre d’entre elles, âgées de 18 à 25 ans.

Les suites judiciaires de l’affaire

En première instance, en mai 2022, le patron de l’entreprise de maçonnerie ayant construit l’immeuble, ainsi que le chef de chantier et le contrôleur du bureau de vérification, avaient été condamnés à de la prison avec sursis et des amendes. Cependant, le conducteur de travaux Eric Morand avait été relaxé, tout comme l’architecte Frédéric Rolland sur le volet pénal. Le parquet avait décidé de faire appel de ces deux relaxes.

Cette affaire tragique a mis en lumière les responsabilités des différents acteurs dans la construction et la maintenance des bâtiments, soulignant l’importance du respect des normes de sécurité pour éviter de tels drames à l’avenir.

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