Effet Dupont : les Bleus victorieux à Los Angeles !

Rugby à 7 : les Bleus vainqueurs à Los Angeles, un effet Dupont déjà palpable
          L'arrivée du quinziste au sein de l'équipe de France de rugby à 7 a mené le collectif à deux podiums en autant de tournois, dont un sacre qui a mis fin à 19 ans de privation chez les Bleus. Si le néophyte s'en défend, c'est tout sauf un hasard.

L’intégration du joueur de rugby à XV dans l’équipe de France de rugby à 7 a eu un impact significatif sur les performances du groupe, qui a réussi à monter sur le podium lors de deux tournois consécutifs. Ce succès a été couronné par une victoire qui a mis fin à une période de 19 ans sans titre pour les Bleus. Malgré les déclarations du joueur affirmant le contraire, il est clair que sa présence n’est pas le fruit du hasard.

Antoine Dupont, une nouvelle figure du rugby à 7

Un être vous arrive et tout est repeuplé. Galvanisée par l’apport d’Antoine Dupont, joyau du rugby à XV et meilleur joueur du monde en 2021, l’équipe de France de rugby à 7 a remporté, dimanche 3 mars, le tournoi de Los Angeles. Le demi de mêlée n’aura dû attendre que dix jours de compétition au sein de sa nouvelle famille pour que celle-ci remporte son premier titre sur le circuit mondial depuis 2005.

En aidant les siens à corriger (21-0) les Anglais en finale du tournoi californien, le joueur du Stade toulousain a, de lui-même, parfaitement validé son choix de mettre le XV bleu entre parenthèses pour se consacrer à la quête de l’or olympique avec les septistes. « Il y a eu des finales, mais il n’y avait pas encore eu le titre. Ça valide le travail qui a été fait et permet de gagner en confiance à l’approche des échéances qui arrivent », résume celui qui a troqué le numéro 9 avec le XV pour le numéro 25 avec le 7.

« Les Bleus tiennent enfin un titre », s’enthousiasme Paul Albaladejo, ancien joueur et ancien entraîneur adjoint du 7 tricolore. « Il y en avait marre des défaites encourageantes ». Si notre consultant rugby à 7 comprend « le tapage médiatique » fait autour du nouveau venu, il se félicite que tout se passe en parfaite harmonie : « Antoine est tellement humble et il a un tel leadership naturel que je ne sens pas les autres joueurs dans le calcul ou la jalousie, se disant qu’il va leur piquer leur place ».

Les Bleus sur le toit du monde à Los Angeles

Au moment même où ses coéquipiers habituels s’embourbent dans les terrains, et les résultats, boueux du Tournoi des six nations, Antoine Dupont et ses nouveaux copains s’éclatent sous le soleil angelino. Pourtant, celui sur qui tous les regards sont tournés ne tire pas la couverture à lui. Ce n’est pas le genre de la maison. « Je suis juste hyper content, fier de l’équipe. Ce n’est que mon deuxième tournoi, je sais qu’ils travaillent depuis un moment », s’est attaché à rappeler, en conférence d’après-match, celui qui aspire à être le non-héros du jour. Et d’ajouter : « Mon rôle, c’est juste joueur de l’équipe. Je suis encore en apprentissage, je ne vais pas faire de grands discours alors que ce n’est que mon deuxième tournoi avec eux. »

Un phénomène qui a un QI rugby exceptionnel

Avec leur nouvel étendard, les Bleus savent qu’ils peuvent briguer l’or olympique à Paris. « On veut faire quelque chose de grand », confirme Dupont. « C’est clair qu’il y a un effet de boost », se réjouit de son côté Paul Albaladejo, en admiration devant celui qu’il décrit comme « un phénomène qui possède un Q.I. rugby exceptionnel ». D’autant que, d’ici-là, l’habituel demi de mêlée a encore du temps pour mieux se fondre dans le collectif. Et ce, même s’il a déjà démontré des capacités d’adaptation sidérantes. Reste à affiner les automatismes et à travailler la « caisse physique ».

Los Angeles : Les Bleus sur le toit du monde

Revivez la cérémonie des médailles de l’équipe de France masculine de rugby à 7, vainqueure en finale du Tournoi de Los Angeles face la Grande-Bretagne.



Au moment même où ses coéquipiers habituels s’embourbent dans les terrains, et les résultats, boueux du Tournoi des six nations, Antoine Dupont et ses nouveaux copains s’éclatent sous le soleil angelino. Pourtant, celui sur qui tous les regards sont tournés ne tire pas la couverture à lui. Ce n’est pas le genre de la maison. « Je suis juste hyper content, fier de l’équipe. Ce n’est que mon deuxième tournoi, je sais qu’ils travaillent depuis un moment », s’est attaché à rappeler, en conférence d’après-match, celui qui aspire à être le non-héros du jour. Et d’ajouter : « Mon rôle, c’est juste joueur de l’équipe. Je suis encore en apprentissage, je ne vais pas faire de grands discours alors que ce n’est que mon deuxième tournoi avec eux. »

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