Le gouvernement avait fixé un objectif de vaccination contre le papillomavirus à 30% pour les élèves de 5e année. Malheureusement, seuls 13 à 15% des élèves ont effectivement reçu le vaccin. Cette situation soulève des interrogations sur les raisons de cet échec.
Une campagne de vaccination contre le papillomavirus qui peine à convaincre
Une récente campagne de vaccination contre le papillomavirus dans les collèges a été un échec, avec seulement 13 à 15% des élèves de 5e ayant reçu le vaccin. Le gouvernement visait un taux de vaccination de 30%, mais plusieurs obstacles ont été identifiés.
Le premier obstacle est la tranche d’âge des élèves, entre 11 et 14 ans. Il est difficile de sensibiliser cette population, qui ne consulte plus régulièrement de pédiatre et moins souvent de médecin généraliste. De plus, la communication sur ce virus, transmis lors de rapports sexuels, peut être délicate, notamment au sein des familles.
Des difficultés logistiques et financières
Selon le Dr Richard Handschuh, médecin généraliste, obtenir l’accord des deux parents, requis pour la vaccination, n’est pas toujours simple. De plus, le milieu scolaire n’est pas nécessairement le meilleur endroit pour administrer ce type de vaccin, d’autant plus qu’il y a de moins en moins de médecins et d’infirmières scolaires disponibles.
Enfin, le coût de la vaccination peut également dissuader les parents. Après remboursement par la Sécurité sociale, le reste à charge pour les deux doses s’élève à 80 euros, ce qui peut constituer un frein financier pour certaines familles.
