Échappée d’un trafiquant : deux morts dans attaque fourgon pénitentiaire Eure

Au moins deux morts dans l'attaque d'un fourgon pénitentiaire dans l'Eure
          Un échange de tirs a eu lieu, mardi matin, sur l'A154 au niveau du péage d'Incarville. Un trafiquant, détenu pour tentative de meurtre, est parvenu à s'évader.

Mardi matin, une fusillade s’est produite sur l’autoroute A154, près du péage d’Incarville. Un individu, qui était en détention pour tentative de meurtre, a réussi à s’échapper lors de cet incident.

Attaque meurtrière d’un fourgon pénitentiaire à Incarville : deux morts et un détenu évadé

Une attaque violente a eu lieu au niveau du péage d’Incarville, dans l’Eure, sur l’A154, entraînant la mort de deux agents pénitentiaires. Selon des sources proches du dossier citées par franceinfo et France Inter, le détenu transporté dans le fourgon s’est évadé, tandis que trois autres agents pénitentiaires ont été grièvement blessés, dont deux se trouvent dans un état critique. Le ministre de la Justice, Eric Dupond-Moretti, a qualifié cet acte de « crime ignoble », soulignant que c’était le drame le plus grave des 30 dernières années.

Le commando armé a attaqué le fourgon vers 11 heures au péage d’Incarville. Le détenu, Mohamed A., déjà impliqué dans des affaires de trafic de stupéfiants, de tentative d’homicide et d’enlèvement à Marseille, a réussi à prendre la fuite. Le ministre de la Justice a déclaré lors d’une conférence de presse que les complices du détenu avaient ouvert le feu sur les escortes du convoi.

L’enquête menée par la juridiction nationale spécialisée de la lutte contre la criminalité organisée a été confiée au parquet de Paris. Les magistrats se sont rendus sur place, et les autorités ont mobilisé plus de 200 gendarmes et membres du GIGN pour sécuriser la zone. Le président Emmanuel Macron a exprimé son choc et sa détermination à retrouver les auteurs de cet acte criminel.

La fermeture de l’autoroute A154 dans les deux sens a été signalée par la Société des autoroutes du Nord et de l’Est de la France (Sanef). Les députés ont observé une minute de silence à l’Assemblée nationale en hommage aux victimes de cette attaque.

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