Le service d’urgence de l’établissement a été contraint de suspendre ses activités le 11 février à la suite d’une attaque informatique.
Une cyberattaque contre l’hôpital d’Armentières compromet les données de 300 000 patients
En date du dimanche 11 février, environ 300 000 patients ont été victimes d’une cyberattaque à l’hôpital d’Armentières dans le Nord de la France. Les données volées comprenaient principalement des listes contenant les coordonnées des patients, ainsi que la date de leur venue et le secteur de prise en charge, selon un communiqué de l’établissement publié le mercredi 28 février.
Des données potentiellement sensibles ont été diffusées par les pirates informatiques le jour même de l’attaque. Cependant, l’hôpital a précisé qu’aucun dossier patient informatisé ne figurait parmi les éléments divulgués, et qu’un certain nombre de fichiers devaient encore être analysés.
L’enquête en cours
Suite à cette cyberattaque, les urgences de l’établissement ont été temporairement fermées. Les premières pistes de l’enquête pointent vers le groupe de hackers LockBit, considéré comme l’un des plus nuisibles au monde. Le parquet de Paris, chargé de l’affaire après le dessaisissement du parquet de Lille, a inclus cette affaire dans le dossier « LockBit » de la section spécialisée dans la lutte contre la cybercriminalité.
Cependant, le lien entre cette fuite de données et le groupe de hackers reste incertain. Selon des experts en cybersécurité interrogés par l’AFP, un nouveau groupe nommé « Blackout » pourrait être derrière cette attaque, revendiquée sur un blog apparu récemment sur le darkweb.