Développement d’Eden Park : 35 ans de succès et de valeurs rugby

Eden Park, ou l'essai transformé d'une bande de copains
          Créée il y a plus de 35 ans, Eden Park continue son développement en France et à l'étranger. La marque au nœud papillon rose assure conserver les valeurs du rugby de ses débuts.

Il y a plus de 35 ans de cela, Eden Park a vu le jour et depuis, elle n’a cessé de croître en France et à l’étranger. Reconnaissable grâce à son fameux nœud papillon rose, la marque reste fidèle aux principes du rugby qui ont marqué ses débuts.

L’origine surprenante d’Eden Park

Au commencement de l’histoire d’Eden Park se trouve une idée audacieuse : comment transformer un béret basque en un nœud papillon rose ? Tout a commencé avec un groupe d’amis du club de rugby du Racing, situé près de Paris, dont l’un a suggéré, afin de mettre en avant leurs origines et leurs valeurs, de jouer avec un béret. Un défi relevé avec succès. Mais ce n’est pas tout. Quelques mois plus tard, en mai 1987, lors de la finale du championnat opposant les Racingmen à Toulon, les journalistes ont mis les joueurs au défi : oseraient-ils se présenter avec un nouvel accessoire ? Ce sera le nœud papillon rose.

Un savant mélange de traditions françaises et de mythes néo-zélandais

Selon Franck Mesnel, l’un des fondateurs d’Eden Park : « L’idée de base était de jouer en smoking. Mais cela n’était pas possible, alors nous avons simplement conservé le nœud papillon. Et le rose était l’emblème du club avant moi. Certains jouaient déjà avec des caleçons roses, par exemple. » Le nom Eden Park est quant à lui inspiré du stade mythique des All Blacks, l’équipe de Nouvelle-Zélande, où Franck Mesnel a disputé la finale de la Coupe du monde en 1987. Selon lui, « il y avait une légitimité à mélanger ce nom mythique avec l’histoire plus française de ce nœud papillon ».

Une marque française sans label Made in France

Avec 70 magasins et un chiffre d’affaires de 80 millions d’euros, Eden Park s’est imposée comme une marque de référence en France, mais aussi à l’international. La marque vise désormais à se développer aux États-Unis, notamment en ligne. Les vêtements de la marque sont fabriqués au Pérou, au Portugal ou encore en Europe de l’Est. Aucune mention Made in France donc chez Eden Park. Franck Mesnel se défend en expliquant que « la relance de l’industrie textile en France ne pourrait se faire, en simplifiant, qu’en remplaçant les hommes par des machines. Le problème réside dans le coût de la main d’œuvre. Si nous parlons de l’Europe, c’est déjà un bon début ».

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