Détention provisoire pour corruption et favoritisme du maire du Barcarès

Le maire du Barcarès, mis en examen pour "corruption" et "favoritisme", placé en détention provisoire
          Alain Ferrand est mis en cause par la justice dans le cadre d'une information judiciaire concernant la gestion des marchés publics relatifs aux villages de Noël de la commune entre 2012 et 2024.

La justice a ouvert une enquête sur Alain Ferrand pour des soupçons de mauvaise gestion des marchés publics liés aux villages de Noël de la commune pendant une période s’étalant de 2012 à 2024.

Le Maire de Le Barcarès mis en examen pour corruption

Le maire de la commune Le Barcarès, Alain Ferrand, a été mis en examen pour plusieurs chefs d’accusation, notamment « corruption par un élu public », « favoritisme », « prise illégale d’intérêts », « participation à une association de malfaiteurs », « blanchiment » et « transfert non déclaré de sommes provenant de l’étranger ». Cette information a été rapportée par le parquet de Marseille le mercredi 1er mai. Suite à cette mise en examen, l’élu a été placé en détention provisoire.

Alain Ferrand est impliqué dans une enquête judiciaire portant sur la gestion des marchés publics liés aux villages de Noël de la commune entre les années 2012 et 2024.

Dans le même dossier, une autre personne a été mise en examen : Michel Astaing, PDG du groupe K Invest, qui contrôle la société SAS Nordika. Il est accusé de « corruption d’un élu public », « recel de favoritisme » et « recel de prise illégale d’intérêt ». Contrairement à Alain Ferrand, Michel Astaing a été placé sous contrôle judiciaire. Deux autres individus ont été relâchés à l’issue de leur garde à vue.

Le maire de Le Barcarès, Alain Ferrand, n’en est pas à ses premiers déboires judiciaires. En effet, depuis 30 ans, il a été confronté à plusieurs affaires. En 2021, il avait déjà été placé sous contrôle judiciaire pour des faits d’extorsion en bande organisée, de concussion et de complicité de destruction de preuves par le parquet de Marseille. Ces actes, commis entre 2015 et 2020, consistaient à contraindre des exploitants de campings à payer des droits et taxes injustifiés pour financer des travaux publics, ainsi qu’à imposer à des commerçants la location de parasols auprès de la mairie, selon les déclarations du parquet de Marseille.

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