Selon les statistiques fournies par le syndicat des commerçants de Nouvelle-Calédonie, près de 300 établissements commerciaux ont été réduits en cendres. Cette vague de destruction inquiète les leaders économiques de l’archipel, qui redoutent des répercussions à long terme sur l’économie locale. De plus, ils condamnent fermement ces actes qu’ils jugent non seulement désastreux, mais également contre-productifs pour la région.
Le couvre-feu maintenu en Nouvelle-Calédonie malgré la levée de l’état d’urgence
Emmanuel Macron a pris la décision de lever l’état d’urgence en Nouvelle-Calédonie dans le but de favoriser le dialogue avec les indépendantistes. Cependant, après deux semaines de violences sur l’archipel, le retour à la normale semble encore loin. Les actes de vandalisme, les incendies et les pillages ont principalement ciblé les commerces, suscitant des inquiétudes parmi les chefs d’entreprise quant aux conséquences sur l’économie locale.
Didier, un commerçant résidant à Nouméa, exprime sa colère suite aux événements récents. Ses magasins ont été soit incendiés, soit pillés, entraînant des pertes considérables. Il estime avoir subi une perte de 4 millions d’euros et déplore la destruction de quinze emplois, fruit de 50 ans de travail acharné. Les assurances et le chômage partiel pourront-ils compenser ces pertes astronomiques? La situation est préoccupante pour de nombreux commerçants, dont Ronan Daly, président du syndicat des commerçants de Nouvelle-Calédonie, qui estime que la crise actuelle est sans précédent.
Des conséquences graves pour l’économie locale
Les dommages causés par les émeutes risquent d’avoir un impact durable sur l’économie locale. Selon Ronan Dely, près de 300 entreprises ont été détruites, mettant en péril des milliers d’emplois. Les indépendantistes, en menant ces actions, ont échoué dans leur objectif, car la France est plus que jamais nécessaire pour surmonter cette crise. Les pertes sont également ressenties par les salariés, comme Raphaël, qui redoute l’avenir incertain de son entreprise.
« Là, ce n’est plus un combat, c’est carrément une destruction massive qu’ils sont en train de faire. »
Raphaël, salarié du BTPà franceinfo
Les jeunes impliqués dans les barrages à Rivière Salée justifient leurs actions en soulignant que les destructions sont un avertissement face à un texte de loi controversé. Cependant, le climat de tension persiste et l’apaisement souhaité par Emmanuel Macron semble encore loin d’être atteint.
Articles Similaires :
Dégâts importants dans les commerces après une semaine d’émeutes en Nouvelle-Calédonie
Ingérences étrangères dans les Outre-mer français : focus sur Azerbaïdjan, Russie et ChineDes opérations d’ingérences et de déstabilisation ont pris pour cible les territoires ultramarins français, de Mayotte à la Nouvelle-Calédonie. Les acteurs les plus actifs dans ces manœuvres sont la Russie, la Chine, l’Azerbaïdjan et les Comores.
Espoir de dialogue en Nouvelle-Calédonie avec la visite d’Emmanuel MacronLe député Nicolas Metzdorf, membre du parti Renaissance en Nouvelle-Calédonie, se montre optimiste quant à la visite du président Emmanuel Macron dans le territoire. Selon lui, cette visite pourrait être l’occasion de réunir les différents acteurs politiques, notamment les indépendantistes, autour d’une table de négociations.
En effet, pour Nicolas Metzdorf, il est essentiel de favoriser un dialogue constructif entre toutes les parties prenantes de la question de l’indépendance de la Nouvelle-Calédonie. Il espère que la venue d’Emmanuel Macron permettra de créer un espace de dialogue propice à la résolution des conflits et des tensions qui persistent dans le territoire.
Le député souligne l’importance de la communication et du respect mutuel dans le processus de décolonisation de la Nouvelle-Calédonie. Selon lui, il est primordial que chacun puisse s’exprimer librement et être écouté, dans le but de trouver des solutions pacifiques et durables pour l’avenir de la région.
En conclusion, Nicolas Metzdorf place de grands espoirs dans la visite d’Emmanuel Macron en Nouvelle-Calédonie, espérant qu’elle sera l’occasion de favoriser un véritable dialogue entre les différentes parties prenantes et de trouver des solutions consensuelles pour l’avenir du territoire.