« L’Affaire Makropoulos » représente l’apogée de l’expression artistique dans le domaine de l’opéra du célèbre compositeur tchèque Leos Janacek. La mise en scène de Richard Brunel tire sa révérence ce soir à Lyon, après avoir enchanté le public pendant plusieurs représentations.
L’ultime répétition de « L’Affaire Makropoulos » à l’Opéra de Lyon
La tension monte pour les acteurs lors de la dernière répétition de « L’Affaire Makropoulos » à l’Opéra de Lyon. Le stress se fait sentir dès les préparatifs de maquillage, où la célèbre soprano lituanienne Ausrine Studynté se concentre en se maquillant seule. Elle confie que cette répétition est la plus longue et la plus difficile, car il faut régler tous les détails techniques avant le spectacle.
Sur scène, elle insiste sur l’importance de ne rien laisser au hasard, car c’est la dernière ligne droite avant la représentation. Pour se préparer pour leur dernière montée sur scène le lendemain, il n’y a pas d’orchestre, juste un chef d’orchestre et un pianiste.
L’éternelle insatisfaite
L’opéra « L’Affaire Makropoulos » de Janacek raconte l’histoire d’Emilia Marty, une cantatrice immortelle devenue insensible après avoir bu un élixir d’immortalité il y a plus de 300 ans. Les multiples identités d’Emilia à travers les siècles illustrent sa condamnation à une vie fade, où même les souvenirs de ses anciens amours ne la touchent plus. Sa rivale Krista, une jeune chanteuse talentueuse, pourrait peut-être la remplacer et lui permettre enfin de mourir pour une éternité véritable.
La distribution de l’opéra est marquée par la performance captivante d’Ausrine Studynté en Emilia Marty, aux côtés de Denys Pivnitskyl en Albert Gregor et Thandiswa Mpongwana en Krista. Les autres rôles, interprétés par Tómas Tómasson, Károly Szemerédy, Marcel Beekman, Paul Curievici, Robert Lewis et Paolo Stupenengo, contribuent également à la qualité de la production de Richard Brunel.
En coulisses, l’Opéra de Lyon se prépare pour la dernière représentation de « L’Affaire Makropoulos », une œuvre de 1h35 sans entracte. Les tarifs varient de 10€ à 116€ pour assister à ce spectacle.
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La CGT dénonce la fermeture de l’usine Poulain à BloisLa fermeture de l’usine Poulain à Villebarou, près de Blois (Loir-et-Cher), suscite une vive indignation parmi les salariés et les habitants de la région. Le délégué syndical CGT Tony Anjoran dénonce un choix motivé uniquement par la recherche de profits supplémentaires de la part des actionnaires.
Pour la CGT, cette décision de fermeture est injustifiée et met en péril le patrimoine industriel de la région. En effet, l’usine Poulain est une marque emblématique pour Blois et les Français, qui y sont très attachés. La disparition de cette usine serait non seulement un coup dur pour l’emploi local, mais aussi une perte symbolique importante.
Face à cette situation, les salariés de l’usine et leurs soutiens ont décidé d’organiser une manifestation pour protester contre la fermeture. Ils entendent ainsi faire entendre leur voix et mobiliser l’opinion publique sur cette question. Pour la CGT, il est essentiel de défendre l’emploi et le patrimoine industriel français face aux intérêts financiers des actionnaires.
Cette mobilisation témoigne de l’attachement profond des salariés et des habitants de la région à l’usine Poulain. La marque incarne une histoire et une tradition qui font partie intégrante de l’identité de Blois. La CGT souligne l’importance de préserver ce patrimoine industriel et de lutter contre les décisions économiques qui mettent en péril l’emploi et les savoir-faire locaux.
En conclusion, la fermeture de l’usine Poulain à Blois est vivement contestée par la CGT et les salariés. Cette décision est perçue comme une menace pour le patrimoine industriel et l’emploi dans la région. La mobilisation en cours vise à sensibiliser l’opinion publique et à défendre les intérêts des travailleurs face aux intérêts financiers des actionnaires.