Députée souligne demande population et élus pour « Mayotte place nette »

"Mayotte place nette" est "une demande de la population et des élus de Mayotte", souligne la députée Estelle Youssouffa
          Depuis que les forces de l'ordre envoyées du continent ont quitté l'île, "les bandes violentes ont repris du poil de la bête et ont recommencé les actes de terreur", explique l'élue.

Selon l’élue, depuis le départ des forces de l’ordre envoyées du continent, les bandes violentes ont repris de la vigueur et ont recommencé à semer la terreur sur l’île.

« Mayotte place nette » : une nouvelle opération contre l’immigration illégale et l’insécurité

Estelle Youssouffa, députée Liot de Mayotte, a souligné mardi 16 avril sur franceinfo que « Mayotte place nette » est une initiative qui répond à une demande de la population et des élus de Mayotte. Cette opération fait suite à l’opération Wuambushu lancée il y a un an, visant à lutter contre l’immigration illégale et l’insécurité sur l’île française de l’océan Indien, selon les informations de franceinfo.

Selon Estelle Youssouffa, cette nouvelle opération répond à une demande de la population de mettre fin aux violences qui ont repris sur l’île depuis l’automne. La première opération avait suscité beaucoup d’espoir avec le soutien massif de la population et des forces de l’ordre. Cependant, les 2 000 forces de l’ordre envoyées il y a un an avaient été rapatriées en métropole pour faire face aux émeutes, interrompant ainsi les efforts entrepris à Mayotte. Les bandes violentes ont alors recommencé leurs actes de terreur, perturbant la vie normale à Mayotte.

Interpeller les chefs de bandes et démanteler les bidonvilles

La tension s’est cristallisée sur l’île notamment autour du camp de migrants du stade de Cavani à Mamoudzou, principalement occupé par des migrants originaires d’Afrique des Grands Lacs ou de Somalie. Son démantèlement s’est achevé le 22 mars.

L’opération « Mayotte place nette » prévoit le déploiement de moyens en mer, notamment avec un bateau de la marine nationale dans le canal du Mozambique pour empêcher le passage des migrants. Elle vise également à interpeller 60 chefs de bandes et à détruire 1 300 bangas (abris de fortune insalubres) pour atteindre l’objectif fixé dès le départ. Estelle Youssouffa souligne l’importance de répondre à la demande de la population et des élus pour mettre fin aux bidonvilles et aux zones de non-droit, qui alimentent la violence et l’insalubrité. Elle reconnaît cependant que ces opérations sont très risquées pour les forces de l’ordre.

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