Dépistage pilote du cancer du poumon : recherche de fumeuses ou ex-fumeuses par l’AP-HP

Cancer du poumon : l'AP-HP recherche des fumeuses ou ex-fumeuses pour participer à un dépistage pilote de cette pathologie
          L'objectif de cette étude pilote coordonnée par l'Assistance publique des hôpitaux de Paris (AP-HP) est de dépister des cancers du poumon avant l'apparition des symptômes.

Le but de cette étude préliminaire menée par l’Assistance publique des hôpitaux de Paris (AP-HP) est d’identifier les cas de cancer du poumon avant que les symptômes ne se manifestent.

Une étude innovante pour le dépistage précoce du cancer du poumon chez les femmes

Une nouvelle étude appelée « étude cascade » vise à recruter des femmes fumeuses ou ex-fumeuses de plus de 50 ans pour participer à un dépistage pilote du cancer du poumon par scanner à faible dose. L’Assistance Publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) a annoncé qu’il reste de la place pour 600 volontaires, indiquant que les participantes n’ont pas besoin de résider à Paris pour s’inscrire. Cependant, elles doivent avoir entre 50 et 74 ans et avoir fumé pendant au moins 20 ans à un rythme d’un paquet par jour en moyenne.

Le scanner à faible dose est une technologie plus précise que la radiographie, ce qui permet de détecter de petites tumeurs à un stade précoce. Le Pr Marie Pierre Revel, à l’origine de l’étude, souligne que ces petites tumeurs peuvent être traitées efficacement par radiothérapie ou chirurgie si elles sont détectées tôt. Lancé il y a presque deux ans, le programme a déjà permis de diagnostiquer une trentaine de cancers asymptomatiques chez des femmes, qui ont donc pu bénéficier d’un traitement précoce. En outre, l’étude vise à évaluer l’apport de l’intelligence artificielle pour aider les médecins dans l’interprétation des résultats.

Un cancer à pronostic sombre

Le cancer du poumon est l’un des cancers les plus mortels en France, provoquant plus de 33 000 décès par an. Souvent diagnostiqué à un stade avancé, il présente un pronostic sombre. Bien que le taux de mortalité chez les hommes ait diminué au cours des 30 dernières années, il est en augmentation chez les femmes en raison de l’augmentation du tabagisme féminin dans les années 70. Malgré une consommation de tabac équivalente, les femmes ont un risque deux à trois fois plus élevé de développer un cancer du poumon par rapport aux hommes.

Par conséquent, ces études de dépistage précoce du cancer du poumon chez les femmes revêtent une importance cruciale pour améliorer le pronostic de cette maladie. En parallèle, l’Institut National du Cancer (INCA) prévoit de lancer une étude similaire à plus grande échelle, incluant également des hommes, dans le but d’établir un programme de dépistage généralisé du cancer du poumon pour les anciens fumeurs.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Retour en haut