Démission du manager général de l’épée masculine pour Paris 2024, cinq mois avant les JO

Paris 2024 : Hugues Obry a présenté sa démission de son poste de manager général de l'équipe de France d'épée masculine
          L'épée masculine n'a plus de manager général à la suite de la démission d'Hugues Obry, à cinq mois des Jeux olympiques de Paris.

L’équipe masculine d’escrime se retrouve sans directeur général après la démission inattendue de Hugues Obry, un événement qui survient à un moment crucial, à seulement cinq mois des Jeux olympiques qui se tiendront à Paris.

Démission de Hugues Obry, manager général de l’épée masculine

Après une période de tension qui a duré plusieurs mois, Hugues Obry a décidé de démissionner de son poste de manager général de l’épée masculine. Cette décision a été annoncée par la Fédération française d’escrime (FFE) le jeudi 29 février, soit cinq mois avant le tournoi individuel des Jeux olympiques de Paris. Cette information a été confirmée par le journal L’Equipe.

En arrêt maladie depuis plusieurs semaines, l’ancien escrimeur, triple médaillé olympique, avait repris ses activités à l’Insep en début de semaine.

Les relations entre Hugues Obry et ses principaux athlètes, à savoir le champion olympique Romain Cannone, Yannick Borel et Alexandre Bardenet, étaient tendues depuis un débriefing mouvementé des Mondiaux à Milan l’été dernier. Cette situation a conduit à des entraînements séparés, certains athlètes s’entraînant dans des clubs différents.

Départs en cascade

Hugues Obry, qui a remporté deux titres olympiques en tant que tireur et entraîneur, avait été accusé de harcèlement moral par ses athlètes, malgré ses succès aux Mondiaux du Caire en 2022. Il s’était surnommé « Napoléon » à son retour à la tête des épéistes bleus en 2021.

Cette démission s’inscrit dans un contexte de changements au sein de l’encadrement de l’escrime française. En effet, après le départ de Vincent Anstett, manager des sabreurs en mai dernier, et de Lionel Plumenail, responsable du fleuret féminin après les Mondiaux de Milan, c’est au tour du président de la FFE, Bruno Gares, de démissionner pour des raisons personnelles en septembre.

Ces mouvements au sein de l’encadrement technique interviennent alors que le ministère des Sports mène une mission d’inspection générale au sein de la Fédération française d’escrime.

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