En coulisses, le label fait maison, qui est encore en cours de validation, représente une véritable reconnaissance de l’expertise et du savoir-faire des artisans des métiers de bouche.
La restauration : un métier d’artisan
Le terme « artisanat » résonne particulièrement bien dans le domaine de la restauration. En effet, les chefs cuisiniers se considèrent avant tout comme des artisans. Ils possèdent un savoir-faire et sont souvent à la tête de leur propre entreprise, se définissant également comme des aubergistes. En préparant eux-mêmes les plats qu’ils servent à leurs clients, ils soutiennent les producteurs artisanaux qui leur fournissent des produits de qualité tels que des fruits, des légumes, de la viande, du poisson, du pain ou des fromages d’exception.
Thierry Marx, chef étoilé, est convaincu de l’importance de cette démarche : « Il y a eu beaucoup de controverses autour du label ‘fait maison’ pour les restaurants – qui n’est toujours pas obligatoire – mais selon moi, cette polémique n’a pas lieu d’être. Je soutiens le mouvement visant à informer le consommateur lorsque les plats sont préparés à partir de produits frais : cette transparence est essentielle. »
L’artisanat, un véritable atout d’attraction
Comment peut-on être certain, en allant au restaurant, de déguster des produits cuisinés par des artisans et non issus de l’industrie agroalimentaire ? Indéniablement, ce label sera la garantie de cette authenticité, d’autant plus que la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes a collaboré avec les producteurs pour définir ce qu’est réellement un produit fait maison.
« Je défends l’artisanat, insiste Thierry Marx, car c’est un véritable atout d’attraction pour les touristes et pour les amateurs de gastronomie française. Les jeunes se tournent de nouveau vers les métiers de bouche, tels que la boucherie, la charcuterie, la poissonnerie, la boulangerie, etc. »