Découverte de la lettre codée révélant le secret de la disparition du pirate Henry Avery

Henry Avery : une lettre codée du XVIIe siècle révèle le secret de la disparition du roi des pirates
          Un archéologue des mers et un chasseur d'épaves britanniques lèvent le voile sur le mystère le mieux gardé de l'histoire de la piraterie, celui de l'un des plus fameux pirate anglais : Henry Avery.

Un chercheur spécialisé dans l’exploration des fonds marins et un expert en récupération d’épaves de navires britanniques ont décidé de se pencher sur l’un des secrets les mieux préservés de l’ère des pirates : celui entourant la légende du célèbre pirate anglais Henry Avery.

Henry Avery, le légendaire pirate du XVIIe siècle

Au XVIIe siècle, Henry Avery était surnommé le roi des pirates. Né orphelin, il aurait choisi la voie de la piraterie par vengeance suite au vol de son héritage par un gouverneur. En 1695, avec 160 hommes sous ses ordres, il réalise le plus grand braquage de l’histoire des pirates en attaquant le navire de l’empereur Moghol des Indes Aurangzeb, l’homme le plus riche du monde. Avery met alors la main sur un trésor colossal et devient l’homme le plus recherché de son époque, mort ou vif. Cependant, il disparaît mystérieusement, laissant planer le doute sur son sort.

Dans un livre récemment publié, intitulé « Le Roi pirate : les étranges aventures d’Henry Avery », Sean Kingsley, archéologue maritime, et Rex Cowan, spécialiste de la chasse aux épaves, dévoilent enfin le secret entourant la disparition d’Avery. Selon le Guardian, Henry Avery est l’une des figures pirates les plus célèbres de l’histoire, ayant inspiré de nombreux ouvrages littéraires et théâtraux. La clé de sa mystérieuse disparition était une lettre codée, signée « Avery le Pirate » et datée de 1700, quatre ans après sa supposée disparition. Cette lettre le relie à un vaste réseau d’espionnage auquel auraient également participé des personnalités telles que Daniel Defoe, l’auteur de Robinson Crusoé, et Thomas Tenison, l’archevêque de Canterbury.

Le pirate devenu espion au service du roi

Longtemps oubliée et mal classée dans des archives en Écosse, l’authenticité de cette lettre ne semble guère être remise en question. Elle révèle qu’Henry Avery, dont on croyait qu’il était mort dans la misère au Devon ou en fuite à Madagascar, avait en réalité intégré le service du roi d’Angleterre Guillaume III en tant qu’espion. En échange d’une partie de son butin, il aurait obtenu une grâce royale, démontrant ainsi que, comme le disait Céline, les événements les plus marquants se déroulent souvent dans l’ombre, et que la véritable histoire des hommes peut prendre du temps avant d’être révélée.

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