Bernard Pivot, célèbre journaliste et écrivain, a su captiver l’attention des téléspectateurs français en présentant des livres à la télévision. Son décès, survenu à l’âge de 89 ans, a plongé le monde de la littérature dans la tristesse. Jean-Christophe Rufin, écrivain renommé, souligne que malgré l’apparence de facilité dans son travail, Bernard Pivot travaillait énormément pour offrir des émissions de qualité.
L’héritage de Bernard Pivot dans le monde littéraire
Après le décès de Bernard Pivot à l’âge de 89 ans, Jean-Christophe Rufin, écrivain et membre de l’Académie française, souligne l’importance de l’écrivain et présentateur de télévision dans le paysage littéraire français. Selon lui, les émissions littéraires animées par Bernard Pivot, telles que « Apostrophes » et « Bouillon de culture », ont su captiver un large public grâce à son humour. Avant de devenir une figure emblématique de la télévision, Bernard Pivot a commencé sa carrière dans la presse écrite en tant qu’humoriste, ce qui a marqué son approche unique de la promotion de la littérature.
Un homme discret mais passionné
Selon Jean-Christophe Rufin, bien que Bernard Pivot donnait l’impression d’être toujours en représentation en tant qu’homme public, il pouvait également être taciturne et réservé dans sa vie privée. Malgré son apparence décontractée, Bernard Pivot était en réalité un travailleur acharné. Lorsqu’il a pris la présidence de l’académie Goncourt de 2014 à 2019, il a instauré une rigueur exemplaire en demandant aux jurés de lire attentivement les ouvrages en lice pour le prix. Cette exigence a profondément transformé les méthodes de travail de l’académie Goncourt, en imposant une lecture approfondie et critique des livres en compétition.