Dans son roman « Le Parieur », David Baldacci met en scène un personnage singulier, Aloysius Archer, qui se distingue par son tempérament et ses idées progressistes dans l’Amérique des années 1940. Ce livre peut être qualifié de western urbain, mêlant les codes du polar classique à une intrigue se déroulant dans un environnement citadin.
Un nouveau roman noir de David Baldacci : Le Parieur
Dans le dernier livre de David Baldacci, intitulé Le Parieur (Talent éditions), un personnage féminin s’interroge sur l’origine d’Aloysius Archer, le protagoniste. L’histoire se déroule à Bay Town, en Californie, où Archer aspire à devenir détective privé. Au cours de son périple, il fait un détour par Reno, remporte une somme importante au casino, acquiert une superbe décapotable et rencontre Liberty Callahan, une chanteuse au tempérament bien trempé qui rêve de devenir une star à Hollywood. Bien sûr, des tueurs viendront se mettre en travers de son chemin.
David Baldacci revisite le genre du roman noir en revenant à ses racines. Toutefois, il introduit une subtilité majeure : le personnage d’Aloysius Archer se démarque dans l’Amérique de la fin des années 1940 par sa personnalité et ses idées progressistes. Les femmes chez Baldacci ne sont pas reléguées au simple rôle de faire-valoir ou de séductrice. Liberty Callahan incarne la détermination et affiche ses ambitions dans un monde dominé par les hommes, où elle doit se battre pour se faire une place.
Les influences littéraires de David Baldacci
L’auteur fait également de nombreux clins d’œil à d’autres écrivains, notamment à John Steinbeck, en reprenant un extrait des Raisins de la colère. Ce roman met en lumière une ville corrompue, contrôlée par une même famille depuis des générations. L’histoire se déroule pendant des élections à hauts risques, mettant en lumière la lutte entre ceux qui détiennent le pouvoir et ceux qui tentent de le leur arracher.
Le roman Le Parieur offre un regard sur l’Amérique de l’après-guerre, dépeignant ses contradictions et ses tensions. Aloysius Archer incarne l’anti-héros en quête de rédemption, aspirant à tourner la page sur un passé tumultueux. Malgré un début un peu laborieux, le récit gagne en intensité au fil des pages, offrant un mélange de western urbain et de polar classique, abordant des thèmes intemporels. David Baldacci continue d’explorer les méandres de la société américaine à travers le regard lucide de son personnage récurrent, Aloysius Archer, offrant ainsi une lueur d’espoir en l’humanité.
« Le Parieur », David Baldacci, traduit par Elvis Roquand, Talent Editions, 22,90 euros.
